Lors d'un diner de famille
Simon : Papa, s'il te plaît, tu n'as pas à...
Le père envoie par terre un bol
Père : Continue. Tu rajoutes encore un mot. Un seul.
RJ : OK, si c'est ce que tu veux...
Il sort une arme et la pointe sur le père. Pendant ce temps dans la cuisine, la servant appelle les autorités
Marguerite : Je travaille pour la famille Strachan à Rosedale. Ils ont un fils. Il va tuer M. Strachan. Il a une arme.
Un coup de feu retentit. Le père est par terre
Mère : Oh mon dieu, Rolland, qu'avons-nous fait ?
Ed : Ici l'Unité de Réponse Stratégique. Toutes les personnes dans la maison des Strachan doivent rester où elles sont.
Greg : Quand vous voulez !
Wordy : Trois, deux, un.
Ils frappent avec un bélier
Wordy : Trois, deux, un.
2 heures plus tôt
AU SRU, Sam est tranquillement assis alors que le reste de l'équipe fait les corvées
Ed : Comfortable, Sam ?
Sam : Très comfortable, monsieur.
Ed : Tu veux un peu plus de café ?
Sam : Ca va bien, monsieur, mais merci de demander.
Jules : Que fais-tu ici, de toute manière ? Parce que tu voulais te la ramener ?
Sam : Et bien, agent Callaghan, c'est parce que hier j'ai eu...
Lou et Spike : Le meilleur score à l'entraînement de tir, de loin et de près.
Sam : Ce qui veut dire que vous devez faire le ménage mensuel, et je dois faire ça. T'as raté quelque chose là, Ed.
Ed : Ouais, et alors.
Jules : En fait, ce que je voulais dire c'est, pourquoi es-tu là, en bas ? Pourquoi t'es pas en haut pour t'entraîner, tu sais, faire quelque chose de dangereux ou d'excitant ?
Un article dans le journal semble perturber Sam
Wordy : Sam, tout va bien ?
Sam : Oui, je... j'ai quelque chose à faire.
Il se lève et part. Jules et Ed regarde alors le journal
Ed : "Retour au pays pour 3 héros"
Un homme s'introduit dans une maison. Il rentre dans une chambre et réveille la personne qui dort.
RJ : Réveille-toi, mon garçon.
Au SRU
Jay : Allo ?
Sam : Jay, c'est Braddock.
Jay : Sam, mon dieu il est quelle heure ?
Sam : 6h du matin, soldat. T'es plus dans les forces spéciales maintenant, ou quoi ?
Jay : Non, non... juste en permission. De retour sur le sable dans une semaine. Et toi ?
Sam : Force de police.
Jay : T'en a eu marre de devoir travailler pour vivre, hein ?
Sam : Ouais, je pense. Sinon, Dave Haverlik... t'as entendu ? J'irai le saluer au dessus de l'autoroute ce soir. T'y vas ? Mort au combat, non ?
Jay : Il n'était pas au combat, il était au camp.
Sam : Ils ont attaqué le camp ?
Jay : Allez, mon pote. Tu veux vraiment que je le dise ? Très bien, Chris Geordie l'a trouvé. Sa propre arme et tout. Je sais juste que je vais pas aller le saluer. Juste comme on a dit, d'accord ?
Sam : D'accord.
Dans la chambre
Simon : De quoi tu parles ? Où ça dans le nord ?
RJ : C'est une surprise.
Simon : Qu'est-ce que tu fais debout ? Qu'est-ce que t'as là dedans?
RJ : De quoi s'amuser et des jeux.
Simon : Je suppose que ça va être moi qui va devoir leur raconter pour ton départ.
RJ : Non. Pourquoi penses-tu que je suis là ? Je vais te sortir de là. Tu viens avec moi.
Simon : Où ça, dans le nord ? Pourquoi... pourquoi est-ce que je voudrais partir ?
RJ : T'es sérieux ? N'oublie pas ta carte de crédit. L'armée a annulé la mienne.
Simon : Non. Je viens juste de recevoir ma lettre d'admission. Mcgill, Yale...
RJ : Yale ? T'es aussi accepté à Harvard ?
Simon : Non.
RJ : Imbécile.
Ils sourient
Simon : Car une "réussite scolaire" ne veut rien dire pour toi à coté de ton école militaire pour jeunes.
RJ : Hier, j'ai décidé de reconsidérer ma relation avec mon école.
Simon : Tu avais une année, RJ. Une année et tu pouvais revenir à la maison.
RJ : J'ai besoin de t'endurcir apparement. Alors, tu va faire ce que dit ton grand frère ? Tu vas venir avec moi ?
Simon : Non.
RJ : Non ? OK, bon, très bien. Si c'est comme ça que tu le sens, mais pourquoi tu te frappes ?
Ils se battent pour de faux
RJ : C'est bon, ne te frappes pas.
La mère pénétre dans la chambre
Mère : Rolland ? Que fais-tu ici ?
RJ : Hé, maman.
Mère : RJ, tu n'as pas le droit d'être là. Il ne sait pas.
RJ : Je m'en fiche.
Le père crie
Père : Hilary ? Que fais-tu là-bas?
Mère : Bon, il est réveillé maintenant. Marguerite va te mettre un couvert pour le petit déjeuner.
RJ : Je ne vais pas m'asseoir pour prendre un petit déjeuner entre toi et lui. Il n'y a pas moyen.
Le lendemain, au petit-déjeuner
Simon : Plus tard, on pourrait peut-être tous aller faire une promenade dans le ravin. On a plus fait ça depuis une éternité. Ou alors on pourrait...
RJ : Moi, ça va bien papa. Et toi comment vas-tu ?
Mère : Pourrions-nous s'il vous plaît ne pas faire ça, juste une fois ?
Père : J'essaye de me contrôler pour ne pas poser la question évidente.
RJ : Et bien la réponse est non. Ton pantalon ne moule pas tes fesses.
Père : Tu es un idiot.
Mère : C'est ce que je disais.
Père : Tu es un méprisable, ingrat, stupide et vicieux idiot.
RJ rit
Père : C'est drôle ? Tu penses que c'est drôle ? Bien alors, tu vas rigoler. 36 000 $, entièrement imposables et non remboursables. On a dépensé 36 000 $ pour t'envoyer là-bas, si tu abandonnes, tu vas nous rembourser jusqu'au dernier centime, c'est compris ? C'est compris ?
RJ : Non.
Père : Non, tu ne comprends pas ? Même toi, tu ne peux être aussi stupide que ça.
RJ : Non, je ne vais pas vous rembourser car je n'ai jamais voulu aller là-bas.
Mère : Rolland, où d'autres aurais-tu pu aller ? Ils allaient porter plainte pour le feu...
RJ : Alors laissez-les porter plainte. Ou pas. Protégez le précieux nom des Strachan. Faites comme vous voulez. Envoyez-moi une carte postale. Je serai dans le Yukon.
Mère : On connait quelqu'un dans le Yukon?
Père : Hilary, tais-toi.
RJ : Simon vient avec moi. C'est la seule raison pour laquelle je suis encore là. Pas vrai, Simon?
Père : Non. Simon ira dans une vraie école. Simon va faire ce qu'on attend de lui. Car il n'est pas un menteur: un idiot et un lâche.
Simon : Papa, s'il te plaît, tu n'as pas à...
Père : Continue. Dis encore un seul mot. Juste un !
RJ se lève de table. Puis il revient en tenant une arme
RJ : OK, si c'est ce que tu veux... voilà.
Générique
Simon : RJ, regarde-moi.
RJ : Tu penses que je vais pas le faire. Tu ne penses pas que je vais le faire ?
Père : Si tu avais les tripes, je pourrais être effrayé.
Simon : RJ. RJ, regarde-moi. Tu as perdu la tête. Tu n'as aucune idée de ce que tu fais, n'est-ce pas ?
Dans la cuisine, la servante appelle les urgences
Marguerite : Je travaille pour la famille Strachan à Rosedale. Ils ont un fils. Il va tuer M. Strachan. Il a une arme. Dépêchez-vous.
Au SRU, Sam frappe dans le punching ball, Jules arrive
Jules : J'ai vu le journal. C'était un gars de ton équipe ? Des types courageux. Est-ce que j'ai raté un épisode ?
Sam : Il n'était pas courageux. Il s'est suicicidé...
Jules : Je suis désolée. Vous étiez proches ?
Sam : Tu passes du temps ensemble, tu penses connaître quelqu'un...
Jules : Et tu n'avais aucune idée ?
Sam lui lance un regard noir
Jules : Sam, j'essaie juste d'aider. Alors, tu vas à l'autoroute regarder la procession ?
Sam : Non.
Jules : Non ? T'y vas pas d'habitude?
Sam : Dans notre équipe, la seule chose qui te protège c'est chacun de nous, alors on a fait un pacte. T'abandonnes comme ça, tu n'existe plus pour nous.
Central : Équipe 1, équipe 1, appel d'urgence, préparez-vous !
Jules : Sam, si tu veux en parler après...
Sam : On prend le camion ?
Jules : Absolument.
L'équipe prend les armes et se mettent en route
Greg : Ed, tu me reçois ?
Ed : Allez-y, sergent.
Greg : Approche furtive, profil bas. Absolument aucun bruit, compris ?
Ed : Compris, chef.
Simon : OK, RJ. OK, c'est toi et moi. On peut résoudre ça ensemble.
RJ : Ouais, comment ?
Père : Simon, s'il te plaît, allez, dis-nous comment.
Simon : OK, RJ. Tu vas me donner l'arme, on va la ranger, et après tu retournes à l'école.
RJ : Non, je ne peux pas y retourner.
Simon : C'est seulement pour quelques mois encore, tu peux tenir.
RJ : Non, je ne peux pas y retourner, demande à maman.
Père : Alors ça, quelle surprise !
Simon : Papa, tais-toi ! RJ, tu peux me faire confiance, OK ? Quoi que ce soit, on peut le faire. S'il te plaît, donne-moi juste l'arme.
Les sirènes d'une voiture de police se fait entendre
Mère : Bon dieu, non. Regarde ce que tu as fait.
Simon : RJ, ça va aller.
RJ va à la porte et regarde par une fenêtre. Il revient vers son père
RJ : On y est.
L'équipe arrive et voit la voiture de police
Ed : Qu'est-ce qu'il fout ? Super pour l'approche furtive.
Ils descendent de voiture
Policier : (a sa radio) Le SRU est sur le coup.
Ed : Je peux vous parler une seconde ?
Policier : Oui Mr , il y a un ado armé...
Ed : Je suppose que vous êtes nouveau dans le métier.
Policier : Oui, Monsieur.
Ed : Alors voilà la leçon du jour. Les sujets armés et barricadés tendent à paniquer à cause des sirènes et des lumières clignotantes. Vous me comprenez ?
Policier : Je vais éteindre les lumières.
Ed : Très bien, bougez votre voiture.
Policier : Tout de suite.
Ed : Sam, prends l'entrée de derrière.
Greg : Rolland Strachan. Tu reconnais le nom ?
Ed fait signe que non
Greg : Crown contre Porter, le procès du siècle !
Ed : C'est vrai. L'avocat de la défense. Ca explique la baraque.
Greg : La famille est riche depuis longtemps. Des mines d'or.
Ed : Il y a quelque chose que vous ne savez pas?
Dans la maison le père se lève
Père : OK, ça y est. J'en ai assez.
Simon : Papa !
Mère : Rolland !
Père : Ton arrière-grand-père a ramené cette arme à travers le col du Chilkoot. Ton grand père l'a portée à Juno Beach. Est-ce que ça ne veut rien dire pour toi ? Ca veut dire que ce pistolet était destiné à être utilisé par un homme, ce qui est la raison pour laquelle tu ne peux rien faire avec !
Simon se met devant RJ
Simon : Non Papa ! Arrête !
Père : Simon ! Enlève-toi de là !
Il jette son fils par terre
Mère : Non ! Simon !
RJ tire alors sur son père. Il le touche au bras
Ed : Coup de feu. Sam, tu couvres la sortie arrière.
Greg : A toute l'équipe : On va essayer d'entrer en contact téléphonique, mais soyez prêt pour un assaut immédiat.
RJ : C'est terminé maintenant.
Simon se relève et s'interpose
Simon : RJ, non !
RJ : Qu'est-ce que tu fais ? Enlève-toi de là !
Simon : Attends, on peut arranger ça ! OK ?
RJ par en courant dans les escaliers
Greg : L'équipe, quelqu'un voit le sujet ?
Sam : Négatif.
Ed : D'accord, préparez-vous à entrer.
Greg : On y va !
Mère : Oh mon dieu, Rolland, qu'avons-nous fait ?
Ed : Ici l'Unité de Réponse Stratégique. Toutes les personnes dans la maison des Strachan doivent rester où elles sont.
Greg : Quand vous voulez !
Wordy : Trois, deux, un.
Ils frappent avec un bélier
Wordy : Trois, deux, un.
Au même moment, des fumigènes sont lancés derrière la maison
Sam : Il y a de l'action par ici, des fumigènes ! Besoin de renforts. Je suis aveuglé. Je répète. J'ai besoin de soutien. Je suis complétement aveuglé.
RJ en profite pour sauter par la fenêtre, et s'enfuir. Il passe près de Sam qui ne voit rien. Ce dernier entend RJ marché sur une branche
Sam : Arrêtez ! Police !
Mais RJ à de l'avance. Il passe par dessus un grillage et s'enfuit dans la forêt
Sam : L'équipe, le sujet est parti dans la forêt. Préparez vous, on part à la chasse !
Dans la forêt, l'équipe s'organise
Ed : Wordy, on fait le point ?
Wordy : On peut pas trop contrôler les alentours d'une forêt, mais on maîtrise toutes les routes autour, points de contrôle à chaque sortie, les agents fouillent déjà les buissons.
Ed : D'accord, très bien. Il y a une dizaine de randonneurs, personnes à vélo et quelques familles. Sortons-les de là, mettons-les à l'abri dans le cas où le sujet déciderait de faire quelque chose de stupide. Spike, alors le nouveau jou-jou ? ?
Spike : Le détecteur acoustique est prêt. Si il tire un seul coup de feu, on le repère !
Ed : Excellent. Wordy, tu prends le camion. Nous autres, on va avancer dans la forêt, en formation de diamant. Un chien par unité. On suit la grille. On nettoie carré par carré. On reste en contact avec le central et les autres agents. Patron, on peut avoir les données infrarouge ?
Greg : (il est toujours chez RJ) L'hélico est là?
Ed : Ouais, ouais, je suis tout décoiffé.
Greg : Va voir mon coiffeur !! L'infrarouge arrive dans deux minutes, Ed !.
Ed : C'est génial !
Greg : Bon, n'oublions pas que notre sujet n'a que 18 ans, qu'il est affolé et effrayé. Il est peut être armé, mais ce n'est pas Rambo. Essayons de le ramener à sa famille en un morceau, OK?
Ed : On va essayer, patron. Mais ces fumigènes étaient lancés intelligement. Il est d'ici. Il connait bien la région.
Greg : Très bien, l'infrarouge arrive.
Ed : Messieurs, et mademoiselle... Voici notre vision à l'infrarouge. Chaque contraste est une signature thermique, chaque signature peut être notre sujet.
Wordy : Ils ont pas un filtre pour adolescent armé en option ?
Ed : J'ai bien peur que non. Carré par carré.
Chez les Strachan, le téléphone de Greg sonne
Greg : Salut, Doc. Que savez-vous à propos de l'académie Baden-Highsmith pour jeunes ados ?
Luria : L'école militaire ? Pas grand chose. Votre suspect est de là-bas ?
Greg : Etait, il s'est fait exclure il y a peu. Une bagarre avec un autre garçon, d'après sa mère.
Luria : Pour une bagarre ?
Greg : J'ai pensé la même chose. Ses parents ne parlent pas beaucoup.
Luria : Premiers éléments du profil ?
Greg : Famille aisée, parents qui ont réussi ... un frère. Il a un passé d'actes antisociaux depuis son adolescence : bagarres, larcins, l'année passée il a été accusé d'avoir allumé un feu dans son école privée.
Luria : Aggravation croissante et rapide. Vous voulez savoir si ce gosse est un danger pour lui-même, sa famille ou quelqu'un d'autre également ?
Greg : J'adore quand vous lisez dans mes pensées. Appelle dès que vous savez.
Luria : OK.
Sam veut poser des questions à Mr Strachan qui est transporté par des secours
Sam : On peut revoir ce qui s'est passé M. Strachan ?
Père : Non.
Il passe près de Simon, il lui attrape le bras
Père : N'oublie pas qui tu es.
Wordy dans la voiture guide l'équipe
Wordy : L'infrarouge est au-dessus de vous et bien lancé. Je vais vers l'est le long de la route principale du ravin.
Lou : (A Spike) Quel est ton problème ?
Spike : Les bois. Mon peuple ne les aime pas.
Lou : Ton peuple ? Tu joues à Robin des Bois ?
Spike : Non, les Romains. Les quelques fois qu'on a combattu dans la forêt contre les Huns ça ne s'est pas bien passé, OK ?
Wordy : Equipe une, j'ai deux signaux au nord-est de votre position. Avancez, 25 mètres et vous y êtes.
L'équipe s'approche doucement
Wordy : 20 mètres. 18 mètres... 17... 16. 15, ils sont devant vous.
Deux jeunes filles se montrent
Ed : Wordy, on a encore 2 négatifs . Jules.
Jules s'avance vers les filles
Jules : Très bien, les filles. Venez, il est temps de rentrer à la maison
Wordy : Encore une dizaine de signaux. Gardez vos positions.
Dans la maison
Sam : Mme Strachan ?
Simon : Ma mère est épuisée. Je peux tout vous dire. Mon père était assis juste là. Il nous montrait l'arme de notre arrière grand-père, c'est un héritage de famille. Je sais qu'il faut vérifier qu'il n'est pas chargé. Ils ne l'ont pas fait, et mon frère l'a prit, le coup est juste parti. Merci seigneur que ça n'ait blessé que le bras de mon père. C'était juste un accident.
Sam : Alors, si c'était un accident, pourquoi est-ce que ton frère s'est enfuit ?
Simon : Et bien... mon frère a eu une dure année. Je pense que... quand il a vu mon père blessé, il a juste paniqué. Mais, vraiment il ne voulait pas que ça arrive. Je connais mon frère.
Sam : OK, encore une chose. Tu as dit que ton père et ton frère étaient assis là quand le coup de feu est parti ?
Simon : Oui.
Sam : Et bien, s'il a été touché là, (il se touche l'épaule) et que ton frère était assis là-bas, alors la balle devrait être quelque part par là.
Il lui montre le mur
Sam : Mais s'ils étaient debout, et que ton frère visait ton père... alors la balle devrait être par là. (Il montre l'éclat de balle dans le tableau) Tu veux changer quelque chose ?
Simon : Oui, bon. Ça vous dérange si je vérifie quelque chose?
Il se lève et part dans sa chambre. Il appelle RJ
Simon : Où es-tu bon sang ?
RJ : Il faut que tu m'aides, Simon.
Simon : Je suis censé faire quoi ? La police est là et ils ont envoyés toute une armée après toi, rentre à la maison. Maman est flippée, papa est à l'hôpital.
RJ : Est-ce qu'il va s'en sortir ?
Simon : Oui, je pense.
RJ : Trop dommage.
Simon : RJ, qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez toi ?
RJ : T'inquiète pas pour moi. Je vais bien, OK ? On a juste à se diriger vers le nord et tout ira bien.
Simon : Quoi "au nord" ? Je ne sais même pas ce que tu veux dire par là.
RJ : Tu te rappelles ces histoires que nous racontait papa sur le col de Chilkoot ? Et son grand-père qui y est allé, et comment il s'est fait un nom ? Tu t'en rappelles ?
Simon : Oui.
RJ : C'est ce qu'on va faire, on va aller là-bas, on va se faire un nom.
Simon : Se faire un nom ? Mais de quoi tu parles ?
Dans la forêt, l'équipe suit la trace de RJ grâce à un chien qui s'arrête brusquement
Spike : Que se passe-t-il ?
Ed : Bah tu le voit !
Spike : On a perdu sa trace ?
Ed : Il y a de l'ammoniac éclaboussé partout. Ça a perturbé les chiens. Ce gosse a de l'ammoniac sur lui au cas où il y aurait une chasse à l'homme?
Spike : L'ammoniac est bon pour plein de choses : fertiliser, nettoyer, faire des bombes
Ed : Vous entendez, patron ?
Greg : Oui, bien reçu.
RJ est toujours au téléphone avec son frère
RJ : On peut être ce qu'on veut là-bas. Personne ne nous connaîtra. OK, tu seras en sécurité. Il faut juste que je t'emmène loin d'eux.
Simon : Oui, mais de doute façon je pars. Je vais à l'université, tu te rappelles ?
RJ : Ouais. Ouais. T'as raison... et moi ? C'est bon. Tu sais quoi ? C'est bon. Ne t'inquiète pas pour moi. Fais ce que tu veux... le moins que tu puisses faire c'est de m'aider, tout de même.
Simon : J'essaie de t'aider.
RJ : Non, j'ai besoin d'argent pour aller là-bas. Rejoinds-moi à notre endroit. Tu sais où, à midi, OK ? Fais le sinon... je devrais faire autrement ...
Il raccroche. Simon descend les escaliers prend des clés et se dirige vers la porte d'entrée
Sam : Où allez vous, Simon?
Simon : Je dois sortir. J'en ai pas pour longtemps.
Sam : Oui, où ? On peut venir avec vous ?
Simon : Non, c'est... c'est pas important.
Son portable vibre, il tente de refuser l'appelle discrètement
Sam : Quelqu'un vous appelle ?
Greg : C'est votre frère, Simon ?
Simon : Non. Je ne sais pas.
Sam : Vous voulez pas regardez ?
Greg : Je voudrais que vous me donnez tous les téléphones des Strachan, y compris celui de RJ.
Simon : J'ai pas l'intention de vous donnez quoi que ce soit
Greg : Vous en avez pas l'intention mais vous le faîtes déjà
Sam : On essaie juste d'aider votre frère. Vous aussi. Alors réfléchissait.
Luria est à l'école militaire, elle parle au directeur
Directeur : On veut aider par tous les moyens.
Luria : Alors vous pourriez m'en dire plus sur la cause du renvoi de Rj.
Directeur : Comme je vous l'ai déjà expliqué, tout ce que je peux dire c'est qu'il a été renvoyé suite à une altercation avec son cadet chef.
Luria : Était-il seul dans l'altercation ?
Directeur : On a traité le cas de tous les garçons impliqués. Pour que j'en dise plus...
Luria : Il nous faut demander un consentement de leurs parents. Mais nous n'avons pas le temps pour ça maintenant. Si vous voulez aider Rj, aidez-moi...
Directeur : Je suis désolé, Docteur, je vous ai dit tout ce que je pouvais. Vous pouvez prendre le dossier du cadet Strachan. Et veuillez transmettre mes regrets et salutations à son père.
Il s'en va laissant Luria seule. Un jeune homme habillé en militaire, lave le sol
Homme : C'est à propos de RJ ?
Luria : Vous le connaissez ?
L'équipe continue sa progression
Ed : Nous avançons au Nord de ces coordonnées.
Greg : Le signal du téléphone du gosse est juste devant.
Wordy : Je n'ai que vous les gars sur l'infrarouge. Désolé.
Ed fait signe de s'arrêter. Ils se trouvent devant un baraquement
Ed : Baraquement en vue à 50 mètres de votre position.
Wordy : Toujours pas d'infrarouge.
Greg : Le gosse a reçu un entraînement de survie, il sait se camoufler. Il a assez de couvertures sur lui, il peut cacher sa signature thermique, faites attention.
Ils se positionnent discrètement devant la baraque
Ed : C'est l'Unité de Réponse Stratégique. RJ, sortez, on ne veut pas vous blesser. On peut vous aider.
Mais personne ne sort
Ed : (A Jules) Balance le gaz lacrymo !
Jules lance le gaz à travers une fenêtre
Ed : Patron, vous confirmes les données ?
Greg : Il n'a pas bougé. Le gosse fait le mort.
Les 4 agents mettent un masque et un casque. Puis ils rentrent dans la baraque. Il n'y a personne. Ed trouve un bout d'aluminium avec un trou dessus. Ils ouvrent un coffre et trouve le portable de RJ
Chez les Strachan, Greg et Sam parlent a SImon et à sa mère
Greg : On a des nouvelles de RJ.
Simon : Il va bien ?
Greg : Vous savez qu'il prenait de la methamphetamine?
Simon : Non, c'est pas possible.
Greg : Là il est dans un état instable d'euphorie, paranoïa, manie. Le fait qu'il en ait pris au milieu de tout ça, nous dit qu'il est incontrolable, et qu'il fonce droit dans le mur, OK ? On doit le ramener avant qu'il se fasse encore du mal à lui même. Ou à quelqu'un d'autre.
Mère : Ca va trop loin, j'abandonne.
Simon : Maman, s'il te plaît, je suis censé faire quoi ?
Mère : Tu devrais partir. Tant que tu peux. Avant que ton père revienne. Tout ce que je peux faire c'est dire : je suis désolée. Qu'est-ce que j'aurai pu faire d'autre ?
Elle sort de la pièce. Simon ne dit plus rien. Greg et Sam se regarde, ils commencencent à sortir à leur tour
Simon : Attendez, je peux vous aider.
Sam : OK. Comment ?
Simon : Je peux vous montrer où mon frère se cache.
Simon et Sam sont dans une Jeep, dans la forêt
Simon : Juste après ce virage.
Ed : Je vois pas de passage.
Sam : Il dit qu'il faut aller à travers les broussailles.
Ed : D'accord, mais c'est plutôt dense. Étendez la formation de 10 à 15 mètres de part et d'autres. Allez.
Greg : Sam. Éloigne-toi du gosse un instant.
Sam sort de la voiture
Greg : Jules m'a dit pour ton ami. Mes condoléances. Le gosse et toi semblez avoir une bonne connexion. Il pourrait se confier davantage à toi, si c'est le cas, prête attention à certaines choses. Met le en confiance.
Sam : Ce n'est pas encore mon truc, patron.
Greg : Je suis sur que tu t'en sortiras bien. Suis ton instinct. Cette cachette, l'endroit où ils allaient quand ils étaient gosses, tu y crois ?
Sam : Oui. Il connaît son frère. Il sait où il se cache.
Greg : D'accord. Tu dois lui demander quelque chose. Qu'il réponde ou pas voilà ce que nous voulons savoir...
A l'école militaire, Luria parle avec Torley
Torley : Je me suis inquiété pour lui. Est-ce qu'il va bien ?
Luria : Dur à dire. Les policiers ne l'ont pas encore ramené. Il a beaucoup d'ennuis. Vous voulez bien me parler de la methamphetamine, Torley ? Je me soucie moins de "comment" et "qui". J'ai juste besoin de savoir le "pourquoi".
Torley : RJ était différent de nous. Il travaillait dur, se tenait loin des ennuis. Il n'arrêtait pas de dire : "un an et je sors d'ici, un an." C'était un gars bien. Et une nuit il est venu me voir, il n'arrivait pas à dormir. Il faisait des cauchemars. En fait, il ne voulait pas dormir. Il voulait rester éveillé.
Luria : Donc il a commencé à prendre de la meth ?
Torley : À en prendre et à en faire, il adore la chimie. Mais tout se passait bien jusqu'à ce truc avec le cadet-chef Simpson. Il y a 2 nuits, RJ, 2 autres gars et moi faisions une fête. Simpson l'a découvert, était furieux, nous allions être renvoyés, etc... Bien sûr il est venu vers moi en premier.
Luria : Pourquoi bien sûr ?
Torley : Parce que je fais la moitié de sa taille. C'est un con. Il m'a empoigné, et RJ l'a empêché, en commençant à lui botter le cul, c'était dément. Simpson est toujours à l'infirmerie. Ça en était assez pour l'école. Et ce fût la fin de RJ. J'espère qu'il a de bons amis là dehors. Parce qu'aucun de nous n'avons assuré ici.
Dans la forêt, l'équipe recherche toujours RJ
Jules : J'ai à nouveau ses empreintes.
Sam : Vous êtes pas encore dans le secteur !
Jules : Je sais. Et on avance dans ce sens, mais... Sam, quand on marche, le premier point d'appui, c'est bien le talon ?
Sam : Oui.
Jules : Et là, elles sont situés à l'avant du pied. Ça ne veut rien dire. Sauf s'il a mis ses chaussures à l'envers, et nous entraîne dans un piège.
Sam : Ed, vous voulez suivre les empreintes dans l'autre sens ?
Ed : Bon plan, Sam. Revenons en arrière sur 500 mètres, si on ne trouve rien on revient. Sam, tu te rapproches avec le camion et viens à notre rencontre.
Spike : Ah super ! Il manqué plus que ça !
Dans la Jeep, Simon regarde le radar
Simon : Pourquoi vont-ils par là ? Le chemin est de l'autre côté.
Sam : Mon patron... est vraiment un type malin. Il peut deviner des choses sur les gens. Il voulait que je vous demande... votre père il vous bats Rj et vous ?
Simon ne répond pas, Sam décide de changer de sujet de discussion
Sam : Donc vous avez grandi dans le coin ? Courant, jouant à cache-cache, ce genre de choses ?
Greg : OK, l'équipe, avancez les yeux ouverts. Le gamin n'a plus rien à perdre. Il ne vous fera pas de cadeau et il vous loupera pas.
Sam : Je n'ai jamais eu de frère. Ça doit être bien.
Simon : Ça dépend. Quand il tire sur votre père et est poursuivi par les flics, pas si bien.
Sam : Je connais plein de gars qui étaient paumés, qui ont fait plein de conneries. Ils avaient juste besoin d'un peu d'aide. Ils s'en sont sortis.
Simon : Oui ?
Sam : Oui. Bien sûr. Ce gars que j'ai connu à l'entraînement, grande gueule, un vrai petit con ! Tout le monde disait qu'il tiendrait pas une semaine. On avait pris des paris. 6 mois plus tard, il était à la tête de la parade du diplôme. Tous les gars l'auraient suivi n'importe où. J'ai passé une semaine sur le versant d'une montagne avec lui. Il m'a parlé de sa famille. Crois-moi. " Si tu peux traverser tout ça, tu pourras traverser n'importe quoi."
Simon : Donc il s'en est sorti ?
Sam : Oui.
Simon regarde sa montre, ce qui n'échappe pas à Sam
Sam : Vous devez aller quelque part, Simon ?
Dans la forêt, un coup de feu retentit
Ed : Coup de feu. Quelqu'un a vu d'ou ça venait ?
Lou : Négatif.
Jules : Négatif.
Sam arrête la voiture
Simon : Qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce que vous faites ?
Sam : Si c'était RJ, on va le trouver avec ça.
Simon : S'il vous plaît, ne lui faites pas de mal.
Sam : Je l'ai ! L'équipe, le tir vient du carré 4C, c'est à 100 m à l'Est. On va se mettre en formation en pinces. Ed, Jules, Wordy, vous êtes Alpha, avancez vers nord-est 25°, à 100 m. Vous serez dans le carré 4B. Spike, Lewis, vous êtes Bravo, au sud-est 120°, prenez-le par le bas. Alpha, on a un signal qui vient droit sur vous.
Une femme vient vers eux en courant. Elle est paniqué
Ed : Jules.
Jules : OK, vous allez bien. Vous pouvez me dire ce qui s'est passé ?
Femme : Je courrais, et il avait une arme, je n'avais pas d'argent, il allait me frapper, j'ai couru et il m'a tiré dessus.
Sam : Équipe Bravo, vous êtes presque sur un autre signal, faites attention.
Spike et Lou sont dans une clairière
Spike : Attends, attends.
Lou : Quoi ? Tu entends quelque chose ?
RJ se relève derrière eux et lance un explosif sur SPke qui prend feu. Il se jette par terre
Spike : Lou, je brule ! Je brule !
Lou : Spike ! Officier à terre ! Officier à terre !
Il tente d'éteindre le feu avec ses mains
Lou : Carré 4C ! On a besoin d'aide ! Appelez les secours ! Il a pris feu!
Sous une tente médicale, Lou se lève il a les mains bandés. Spike se lève également, il remet son maillot. Il a un bandage sur le torse
Spike : Trilodide d'ammonium. Un explosif fait maison par chaque stupide anarchiste ou trouble fête.
Ils montent dans une Jeep
Spike : Ce gosse m'a touché avec du Trilodide d'ammonium. C'est pas vrai !
Lou : Je suis désolé, mec. J'aurai dû le voir.
Spike : C'est pas grave on en parle plus. Mais tu vois, j'avais raison, ca se confrme. Les romains et les bois ! On est maudits !
Ils rigolent, la Jeep démarre et s'en va
Ed : Bon j'écoute.
Greg : D'après le doc, le gosse n'a pas attaqué le cadet-chef sans raison. Il l'a fait après l'avoir vu empoigner un autre gosse. Agression d'un enfant battu. Un gosse qui a l'habitude d'attaquer pour protéger quelqu'un, un petit frère.
Sam : Le chemin que Simon nous a indiqué allait à l'opposé de l'endroit où allait RJ. Le gosse nous a menti. Je me suis trompé.
Ed : J'ai un homme blessé. Et j'en ai marre de ce psychodrame. Le jeu est fini.
Greg : Je veux pas que tu te laisse emporté par ta colère Ed !
Ed : Trop tard, patron.
Sam : Laissez-moi parler à ce gamin.
Greg : J'apprécie tes efforts, Sam, mais... c'est leur lien. Tu ne retourneras jamais un frère contre son frère. C'est peine perdue.
Sam : Non. Je n'avais pas compris avant. Laissez-moi encore essayer.
Il s'en va parler à Simon qui c'est isolé
Sam : Vous allez le laisser tomber, comme tous les autres ?
Simon : Vous ne savez rien de nous.
Sam : Je sais ceci : votre frère va se faire tuer. Peut-être que c'est ce qu'il veut. C'est ce que vous voulez aussi ?
Simon : Ca dépandait de son humeur. Une ceinture, une cane, ou parfois juste le poing... RJ était toujours là, se tenant devant moi, prenant le plus gros à chaque fois. Il disait, "de quoi as-tu si peur petit frère ? Je suis toujours là, non ?" Comment je suis supposé me retourner contre lui aprés ça ? Je peux pas...
Sam : Vous pouvez le sauver en le faisant revenir ici. Ou vous pouvez passez le reste de votre vie à vous demander ce qui serait arrivez si vous avez essayé. Écoutez, je vous promets qu'ensemble on peut ramener votre frère vivant. Parce qu'aussi longtemps qu'il est en vie il y a de l'espoir.
Un peu plus tard, RJ arrive. Il y a Simon
RJ : Je savais que tu viendrais. Tu te rappelles cet endroit ? Les étés qu'on a passé ici ?
Simon : Oui.
RJ : Tu t'en rappelles ?
Simon : Oui. Bien sûr. Tu as salement brûlé ce flic, Rj.
RJ : Oui. Ben... il avait qu'à pas me poursuivre. Il a eu ce qu'il mérite. C'est bon. C'est moi. De quoi as-tu si peur ?
Simon : Arrête ... Tu es malade. C'est à cause du speed que tu as fait ça. Je ne sais même plus qui tu es maintenant.
RJ : Le même qui était là pour toi chaque soir... à chaque fois. Tu te rappelles de lui ?
Simon : Oui. Et avant ce type ne m'avais jamais fait peur.
RJ : Je suis juste fatigué, Simon. Tu comprends ?
Simon : Oui. Je comprends.
RJ : Au début à l'école tout se passait bien. J'ai commencé à faire ces cauchemards, et je me suis dit que si je restais éveillé, ça irait. J'allais traverser l'année. Revenir te voir. On allait s'en aller. Se mettre en sécurité.
Simon : RJ, peu importe ou on ira, on sera toujours ensemble.
RJ : OK. Bon. Allons-y. Viens.
Simon : Non, RJ, écoute. Tu te rappelles la fois où papa avait perdu sa montre et m'a accusé ?
RJ : Oui.
Simon : Il est venu vers moi au dîner avec cette vieille ceinture. Tu as sauté et tu l'as attrapée, tu t'en rappelles ?
RJ : Oui, bien sûr. C'était l'horreur.
Simon : Oui. Et tu l'as attrapée bien qu'elle t'ait pratiquement arrachée la main. Yu ne voulais pas la lâcher.
RJ : Ouais.
Simon : Il tirait dessus et ça le rendait dingue, maman et moi, on pleurait, mais tu ne voulais pas lâcher.
RJ : Ouais.
Simon : Je veux que tu saches que je n'oublierai jamais ça.
RJ : Ouais.
Simon : Tu ne m'as pas laissé tomber. Je ne te laisserai jamais tomber, RJ, quoiqu'il se passe. D'accord ?
RJ : OK. Bien sûr. Je ne sais pas de quoi tu parles, mais on devrait vraiment se tirer d'ici.
Simon : Non, non. Quoiqu'il se passe.
RJ : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Simon : RJ je suis vraiment désolé.
RJ comprend que Simon lui a tendu un piège
RJ : C'est pas vrai ! C'est pas vrai !
Il tente de s'enfuir, Simon essaye de le retenir. RJ se retourne et le frappe. Il tombe mais se relève tout de suite. Il tente de nouveau à le retenir mais cette fois ci son frère le maintient par terre. L'équipe accourt. Ed attrape RJ. Wordy tente de retenir Simon qui veut aller vers son frère
Simon : RJ ! RJ, non !
RJ tente de se relever et partir mais Sam l'attrape
Sam : Je l'ai. Je l'ai. C'est bon.
Simon : Lâchez-le ! Je suis désolé !
Sam : Tout va bien maintenant. C'est fini.
Le reste de l'équipe tente d'éloigner Simon
RJ : Lâchez-le !
Simon : Je suis désolé !
RJ : Lâchez mon frère !
Sam (A RJ) : Je vous tiens. Tout va bien, soldat. Je vous tiens.
Chez les Strachan
Le père veut rentrer dans la maison mais Ed l'en empêche
Père : Excusez-moi.
Ed : Je suis désolé, Monsieur. Ça ne va pas être possible.
Père : Et pourquoi ça ?
Ed : C'est une bonne question. En voilà une meilleure. Qui est-ce que l'avocat réputé appelle quand il en a besoin d'un ?
Père : J'en ai assez de tout ça.
Ed : Nous aussi.
Le père remonte dans sa voiture. Jules apparait derrière Ed
Jules : Chef ! Lewis et Spike sont sortis de l'hôpital. Vous avez vu le Sergent ?
Ed : Oui, il discute avec Luria. Ils vont faire passer au gosse une évaluation psychologique. Ils ne pensent pas qu'il ira en prison. Où est Sam ?
Jules : Il avait des trucs personnels à faire.
Dans les vetiaires des hommes, Spike tente de mettre son sac sur son épaule. Comme il n'y arrive pas, Lou lui prend son sac. Simon marche dans un couloir. Il s'arrête devant une porte et frappe à la fenêtre. Dans la pièce, il y a RJ. Ce dernier se lève et se dirige vers son frère. SImon pose sa main contre la fenêtre. Rj met la sienne au même endroit. Sam arrive sur le pont. Il regarde la procession.