L'épisode s'ouvre sur un homme prenant un otage une femme au milieu d'une petite place. Il parle dans une langue étrangère. Greg, à quelques mètres de là, essaye de le raisonner. Å l’aide de son talkie, il parle en croate.
Traductrice : Ostavi Pistolj.
Greg : Ostavi Pistolj. Ostavi Pistolj. Traduisez, «nous voulons vous aider".
Traductrice : Hocemo vam pomoci.
Greg : Hocemo vam pomoci. Hocemo vam pomoci. Posez votre arme. Posez juste votre arme. Traduisez "restez calme".
Traductrice : Smiri se.
Greg : Smiri se. Restez calme. Sierra, on change la fréquence.
Jules : Canaux changés.
Ed : Sierra un, reçu. (Dans son viseur on peut voir qu'il vise Goran). Allez, c'est bien, montre-toi.
Greg : Calmez-vous, gardez votre calme !
Goran s'énerve et pointe son arme vers la foule, forçant les policiers à s'abaisser derrière un muret.
Greg : Sierra un, Sierra un.
Ed : Sierra un, je vous reçois.
Greg : Scorpion.
On voit Ed prêt à appuyer sur la gâchette.
2 heures plutôt.
Devant la maison d'Ed, Wordy attend dans sa voiture que ce dernier sorte de chez lui.
Wordy : Eddie !
À l'intérieur, on entend le klaxon résonner, Ed finit rapidement de manger.
Clark : Hé, j'ai vu ça!
Ed : Je dois y aller. Mon chauffeur m'attend.
Sophie : Je ne comprends pas, tu le savais.
Ed : Dis à tes parents que j'aurais voulu. Vraiment. Je n'ai vraiment pas le choix. C'est le... c'est un truc pour Barney, c'est sa retraite.
Sophie : Jacob et Dorothé viennent. Papa aurait été content de te voir. Clark va jouer avec son quatuor.
Ed : Les anniversaires se produisent chaque année. C'est fait pour ça. C'est une retraite. ça n'arrive qu'une fois. Tu comprends je ne peux pas le rater.
Sophie : Ils vont te punir en te donnant des balles en caoutchouc ?
Ed rigole.
Ed : Il faut que j'y aille.
Sophie : Ed, attend. Le monde ne va pas s'écrouler si toi et tes potes manquez quelques pompes. Clark, prépare-toi, c'est 7h00.
Clark : C'est bon, je prendrai le bus.
Ed sort et fait signe à Wordy d'arrêter de klaxonner. Celui-ci sort de la voiture.
Ed : J'arrive tout de suite.
Wordy : D'accord.
Ed : Sophie, tout le monde sera à cette fête. Tout le monde. Même ceux du bon vieux temps. On sera un petit peu comme ...
Sophie : ... en famille.
Clark : Bien envoyé !
Ed : À plus tard fiston !
Clark : Peut-être pas !
Sophie : Tu veux que je dise quoi à mes parents, que tu te fiches de leur 40ème anniversaire de mariage ?
Ils sortent. Wordy attend sur la pelouse devant la maison.
Ed : Wordy, tu tombes bien ! D'après-toi qu'est ce que je dois dire à ses parents ?
Wordy : Euh ... Que vous pourriez leur dire, rappelez-vous notre chanson de brigade ! (avec Ed) "Quand le devoir nous appelle, nous sommes présents. Nous sommes présents. Ce n'est pas tous les jours très drôle mais nous sommes des policiers".
Ils lui font un salut militaire. Sophie sourit et ferme la porte pendant qu'Ed et Wordy se tapent dans la main et montent en voiture.
Sophie : D'accord.
Ed : (À Wordy) Merci !
Dans le métro, Goran se trouvent avec son fils Petar. Celui-ci parle mais il ne semble pas l'entendre. Alors que le métro s'arrête, Goran prend soudainement son fils dans les bras.
Petar : Papa ?
Goran met fin à leur étreinte et son fils descend du métro avant que celui-ci ne se remette en route emportant Goran sous le regard de son fils.
Voix : Prochain arrêt : St. Catherine.
Au SRU, Wordy et Ed sortent de leur voiture.
Wordy : Alors vous en pensez quoi ?
Ed : Je leur ai dit que je perdais mon temps. Le nouveau Bremler ne valait rien.
Wordy : Ah ouais ?
Rolie ferme le coffre de sa voiture et les rejoint.
Ed : Salut Rolie !
Rolie : Salut tout le monde !
Wordy : Brass l'a laissé tester le nouveau fusil.
Rolie : Ah, ouais ? La double gâchette ?
Ed : Elle s'est enrayée.
On voit Jules descendre en rappel la façade du bâtiment plus vite que Lou.
Rolie : Idéal pour la chasse au mammouth.
Ed : Ça en a pas l'air comme ça. Ça en jette mais ça passe pas.
Jules : Un exercice parfait pour vous. Tout en force pas besoin de réfléchir.
Lou : Salut !
Ed : Salut Lou !
Greg sort du bâtiment.
Greg : Salut ! Hé vous deux. Vous savez combien ça nous coûte à chaque fois qu'on doit faire nettoyer cette façade.
Jules : Désolée, Sergent.
Lou : Désolé, Sergent.
Jules : À toute à l'heure. (Greg rentre dans le bâtiment) T'es resté coincé là-haut?
Lou : Non !
Jules : On s'en refait une petite ?
Lou : Non.
Jules : Non?
À l'intérieur
Greg : Qui a gagné ?
Ed : À votre avis ? Alors le programme du jour ?
Greg : Rien de spécial. La brigade des stup veulent faire une descente à Jamestown.
Ed : Qui a décidé ça ?
Greg : C’est Naismith. Il paraît que c’est un gros coup.
Ed : Quoi ? Me faîte pas rigoler. Ça dernière prise c’était quoi ? 2 gosses qui fumaient des joins ?
Greg : Je sais mais si c’était tous les jours Noël, Noël ne serait plus Noël. (À Spike qui tente de réparer un robot)Alors les amoureux, comment ça va ?
Spike : J’en ai marre de cette machine, elle ramasse toute la poussière.
Ed : Ah c’est le prix de l'amour.
Spike : Si au moins elle savait préparer le petit dej’.
Greg : Dis au revoir à ta petite amie. Réunion dans 5 minutes.
Spike : D’accord !
Ed : Spike, tu viens au pot de départ de Barney hein ce soir ?
Spike : Ouais, ouais, ouais, ouais.
Greg : Je croyais que t'avais une fête de famille ?
On retrouve Goran dans le métro. On le voit descendre à une station.
Au SRU
Ed : Qu'est-ce que je suis censé faire ?
Greg : Peut-être que tu dois avoir une vision d'ensemble.
Ed : Comment ça, une vision d'ensemble?
Greg : C'est le 40ème anniversaire de tes beaux-parents.
Ed : Oh arrêtez !
Greg : Je disais juste ça.
Ed : Sophie vous a payé pour dire ça ?
Greg : Écoute-moi, Ed. Chaque semaine un flic part à la retraite et un jour se sera toi. Quand ça arrivera j’espère que tu ne retrouveras pas une maison vide.
On voit Goran sortir de la station de métro. Il remarque une femme. Il se dirige vers elle.
Goran : Martha.
Martha : Qu'est-ce que tu fais ici ?
Goran : Martha, s'il te plaît, j'ai juste envie de te parler.
Martha : Tu es supposé rester éloigné de moi.
Goran : Je suis désolé pour tout. Je veux te parler.
Martha : J'appellerai encore la police.
Goran : Je suis désolé. Je suis désolé. J'ai juste envie de te parler. Viens avec moi.
Martha : Je ne peux pas, je dois retourner travailler.
Il l’empoigne par le bras et ils commencent à avancer doucement.
Au SRU, l’équipe au complet se trouve dans la salle de débriefing.
Greg : Comme il n’y a pas d’urgences aujourd’hui, nous partons en mission pour le lieutenant Naismith. (L’équipe rigole) Tous les détails de cette exceptionnelle intervention nous serons livré en chemin. Équipes Ninja, Ed?
Ed : Équipe Alpha: Wordy en 1, Spike en 2, Lou en 3. Wordy, tu prends le bélier. Rolie, tu diriges Bravo.
Rolie : D’accord chef !
Ed : T’as le 5 et le 6. Spike, tu prends les grenades incapacitantes. Lou : armes non létales.
Lou : C’est pas vrai ! Encore ?
Greg : Et je me chargerais des négociations, si besoin est. Pour les tireurs : Ed tu es Sierra 2, Jules tu es Sierra un. Vous êtes d’accord Mr Lane ?
Ed : Entièrement d’accord Sergent ! Elle l’a méritée. C’est ta fête aujourd’hui ?
Jules : C’est tous les jours ma fête !
L’équipe quitte peu à peu la salle.
On retrouve Goran avec Martha.
Goran : Je t'aime.
Martha : Je ne peux pas venir avec toi.
Goran : Martha.
Martha : Laisse-moi, lâche ma main.
Goran : Martha.
Martha : Laisse-moi. Lâche ma main.
Goran : Ne me parle pas de cette façon.
Martha : Laisse-moi, s'il te plaît. S'il te plaît.
Goran : Ferme-la ! Les gens vont t'entendre.
Martha : Lâche-moi, me touche pas !
Elle tente de se dégager de Goran.
Goran : Je veux seulement te parler.
Martha : Lâche-moi.
Goran : Ferme-la.
Martha : A l'aide ! S'il vous plaît, quelqu'un !
Un homme sort de la station de métro et se dirigent vers eux.
Homme : Est-ce que tout va bien ?
Goran lâche Martha, sort une arme de poing et la braque sur l’homme.
Goran : Va-t-en !
Homme : Désolé, désolé.
Il se retourne et voit Martha s’éloigner lentement.
Goran : Où tu vas ? Martha. Reviens ici! Martha, tu ne sais pas ce que tu fais.
Martha : Je ne reviendrai pas !
Goran : Martha, reviens ici. Fais ce que je te dis !
Martha : Non !
Goran : Martha. Je te dis de revenir ici ! Martha ! Martha !
Il s’énerve plus en plus, il pointe son arme sur elle et lui tire dessus. Elle s’écroule sur le sol, morte. Il s’approche d’elle.
Goran : Je t'ai prévenu.
Générique
Goran s’enfuit de la tour. Il croise un policier.
Radio de Police : Le suspect est signalé Alpha. A été vu s'enfuyant de la First York Plaza. Homme, blanc, la quarantaine, veste bleue, costaud. 10-64. Je répéte,10-64.
Le policier le dépasse pendant la description. Il se rend compte que c’est lui et se retournent brandissant son arme, Goran faisant de même. Goran s’exprime en étranger.
Policier : Baissez votre arme ! J'ai dit, baissez votre arme ! Vous m'avez compris ? Baissez votre arme maintenant ! Ne bougez pas !
Goran bondit sur le côté et prend en otage une femme qui se trouvait là. Il brandit son arme sur le policier et s’éloigne lentement en prenant toujours en otage la femme.
Policier : (À sa radio) Code 100. First York Plaza,au nord du square. Un homme armé a pris un otage, la place est pleine de monde. Intervention risquée.
Au SRU, l’équipe se prépare.
Jules : Télémètres laser?
Ed : C’est bon.
Jules : Les pieds ?
Ed : C’est bon. Alors comment ça s’est passé l’autre soir ?
Jules : Bien.
Ed : Mais encore ?
Ils rejoignent les autres.
Jules : Les batteries sont chargées ?
Rolie : Ouais.
Lou : On peut embarquer.
Ed : Alors ?
Jules : Alors c’était génial.
Ed : Uh Uh. Et ?
Jules : Et quoi ?
Ed : Alors raconte-moi ! Il s’est blottis contre toi devant la télé, c’est ça ?
Jules : Je suis restée assise à côté de lui et tout ce que j’avais en tête c’était de terminer mon enduit.
La sirène d’urgence retentit.
Greg : Appelle d’urgence tout le monde en voiture. On embarque. Grouillez-vous.
Jules : Changement de plan.
Wordy : Allez dépêches-toi.
Ils montent en voiture et se mettent en route.
Jules : First York Plaza, compris. Il a quoi comme arme ce gars ?
Greg : Un luger.
Ed : Quoi ? Un luger ?
Greg : Il a tiré sur une femme qui est dans le coma eaintenant il a une femme en otage.
Jules : On l'a à l'écran. Où il est là ?
Greg : Au nord de la place. Dans une foule de civils, alors on y va mollo.
Greg : Terminé.
Ed : Bon courage !
Jules : Å vous aussi !
Ed : Bon maintenant on fait le point.
Jules : Il est huit heures et demie, heure de pointe quartier des finances.
Ed : La place va être bondée.
Jules : Ce qui veut dire qu'on doit aller en hauteur. Vous prenez ?
Ed : Côté nord et toi ?
Jules : L’ouest.
Ed : Trop haute.
Jules : Tour est. L'est nous donne...
Ed et Jules : Un champ de vision maximum.
Jules : Ça serait dommage qu’on le perde dans la foule.
Ed : Quoi d'autre ?
Jules : Rien à ajouter, à part que ça va être de la folie.
Ed : Bien sûr que ça va être de la folie. Toutes les unités voudraient être à notre place.
Jules : Et je suis Sierra un. J’y crois pas, je suis Sierra un.
Ed : Ouais, Sierra un.
Jules : C’est tout il fallait que je le dise.
Pendant ce temps, on voit Sam descendre d’un avion. Il s’engage ensuite dans un couloir.
L’équipe arrive sur les lieux où le suspect est déjà cerné par la police à une distance raisonnable.
Lieutenant : Vous êtes cernez rendez-vous. Qu’est-ce qu’on peut faire ?
Stainton : Voilà la cavalerie.
Greg : (Å son talkie). Central, ici l’unité d’élite nous sommes sur les lieux.
L’équipe prend son matériel et vérifie leur protection.
Lou : C'est bon.
Ed : Allez.
Greg : Allons maintenir l’ordre. (Il voit les chiens policiers. Ironique) La brigade canine, au moins on manquera pas de renfort.
Central : Ici Central, bien reçu.
Greg : Reçu, 10-4. Lou,j'ai besoin de toi dans le camion, tu es mon second.
Lou : Compris, chef.
Ed : Rolie ?
Rolie : Le Sud-ouest doit être sécurisé. Je m’en occupe et je me repositionne dans le secteur central.
Ed : Bien. Spike, Wordy, vous couvrez Parker.
Greg : Les Sierra ?
Ed : Tour Nord.
Greg : Jules ?
Jules : Tour Est.
Greg : Ok, parfait. Gardez un œil ouvert. Ce type n’a pas l’air d’être un comique. (Il arrive avec Wordy et Spike au niveau des lieutenants) Lieutenants.
Stainton : Å vous de jouer Sergent.
Greg : Le gars a un nom ?
Stainton : Aucune idée, il parle pas notre langue.
Greg : Il parle en quoi ?
Stainton : Ça ressemble à une langue d’Europe de l’Est c’est tout ce que je peux dire.
Greg : Vous êtes là depuis combien de temps ?
Lieutenant : Je crois que c’est une langue slave, du croate.
Greg : Vous le parlez ?
Lieutenant : Non.
Greg : Où est l’interprète ?
Lieutenant : Il est derrière.
Greg : Il parle en quoi ?
Lieutenant : En russe.
Greg : (Au talkie) Trouvez-moi un interprète en croate et prévenez moi quand le Docteur Luria est en route.
Talkie : Bien reçu.
Greg : Maintenant vous virez vos gars. Je vais essayer de faire baisser la tension. J’ai pas envie qu’un de mes gars se prennent une balle dans l’affolement général. (Å Wordy et Spike) On avance. (Å Goran) Je m'appelle Greg. C'est juste une radio. Je vais la poser. On va parler, d'accord ? Juste parler.
Dans le camion, Lou commence le rapport.
Lou : 8h46, le sergent Gregory Parker commence la négociation.
On retrouve Sam dans un taxi en direction de la ville.
Chauffeur : Ça vous dérange la radio ?
Sam : Non.
Radio : Je ne connais pas l'identité de l'homme armé ou de son otage au First York Plaza. Il est à l'extérieur du building dans une impasse avec la police, qui ont qualifiés ça de très dangereux...
Sam : Vous pouvez monter le son ?
Le chauffeur s’exécute.
Radio : Avec une victime grièvement blessée. La police a demandé aux gens de rester à l'écart...
Sam : Vous savez où c'est ?
Chauffeur : Vous inquiétez pas, on passe pas par là.
Sam : Faîtes un détour, je veux y aller.
Retour sur l’intervention
Lou : Les Sierra, branchez-vous sur la fréquence une.
Jules : Bien reçu.
Ed : Compris.
Lou : Sierra 2, la tour nord a 11 étages, vous prenez l’ascenseur jusqu’au dixième. Puis l’escalier, deuxième porte à gauche, première à droite.
Ed : Bien compris.
Lou : Sierra un, la tour est a quinze étages. Il faut que trouves l’escalier de secours.
Ed arrive à l’ascenseur. Les portes s’ouvrent et il se retrouve face à des civils. Il rentre dedans.
Ed : Dixième, s'il vous plaît. Merci.
Jules rentre dans le bâtiment.
Jules : L'ascenseur?
Policier : Le secteur a été bouclé.
Jules : La clé ?
Policier : (Å son talkie) Steve, où est le responsable de la sécurité pour le bâtiment ?
Jules : Je vais me débrouiller.
Retour sur Greg qui continue les négociations.
Greg : Calmez-vous si tout le monde y met du sien, tout se passera bien. Tout le monde veut rentrer chez soi. Mais d'abord, vous devez baisser votre arme.
Lou : Sierra un, est-ce que tout va bien ?
Jules : L’ascenseur est bloqué, je prends les escaliers. Vitesse du vent ?
Lou : 20km/h. Nord, Nord-Ouest. Mais la place est protégée.
Jules : D’accord ça veut dire courant d’air ascendant.
Ed arrive sur le toit.
Ed : Sierra 2, en position. Je confirme courant d’air ascendant.
Jules : Génial, quelle est ma hauteur ?
On voit Sam arriver sur les lieux en même temps que Dr Luria.
Luria : Oui, merci. Gardez-nous au courant.
Elle rentre dans le camion.
Lou : Hauteur tour Est : 56 mètres 38.
Luria : Bonjour Lewis.
Lou : Bonjour docteur. 8h52, arrivée de la psychologue, le Dr Luria. Rien sur notre gars encore.
Luria : La femme qu’il a blessé ne va surement pas tenir le coup.
Lou : Je transmets au patron.
Luria : Je peux voir le rapport ? « Réponse du suspect incompréhensible ».
Greg : On peut arranger ça ensemble, un pas à la fois, vous me comprenez ? (Au talkie) Central, où on en est avec mon interprète ?
Lou : Sierra un, tu prends à gauche en sortant de l’escalier. Tu continues tout droit. Au bout à droite, terminé.
Jules tombe sur une porte où est inscrit « Pas d’accès ».
Jules : Non ! Lou de quand datent ses plans ?
Lou : Y a un problème ?
Jules : Ouais, ils font des travaux !
Greg : Le docteur Luria est là ?
Luria : Bonjour, Sergent.
Greg : Bonjour docteur qu’est-ce que vous en pensez ?
Luria : Å première vue, il n’est pas sous l’emprise de substance mais il a l’air très déterminé et il semble sous l’emprise de plusieurs sources de stress. Si on comprenait ce qu’il dit ça pourrait nous aider.
Greg : Central, en est où avec mon interprète ?
Central : On a trouvé quelqu’un. Il sera là dans 10 minutes.
Greg : On peut pas attendre, passez lui une radio tout de suite.
Lou : Sierra 1, j'ai une nouvelle position pour toi.
Jules : Ok tu peux m’en dire plus ?
Lou : C'est un angle plus haut, exposé plein vent, fort risque de ricochet.
Jules : Ed, vous en êtes où de votre côté ?
Ed : Position optimale.
Jules : Alors c’est à vous de jouer.
Ed : T’as entendu Lou ?
Lou : Compris.
Ed prend son sniper et vise Goran.
Ed : Sierra 1, en position.
Lou : Sergent, on a un problème avec Sierra 1. Sierra 2 est maintenant Sierra 1.
Greg : Sierra 1, au rapport.
Ed : Elle est collée à lui.
Greg : Quelles sont vos chances ?
Ed : Code 0. J'ai la solution.
On voit Sam sur les lieux. D’en bas, il aperçoit Ed avec son sniper. Jules arrive enfin à destination.
Jules : Sierra 2, en position. (Elle sort ses jumelles). Point de vue optimal. Présence de civil secteur nord. Sierra 1 paraît bien placé.
Ed : (parlant de Goran qui s’agite). On se calme monsieur le comique. Vous comprenez ? Aider. Mais d'abord, vous devez baisser votre arme. Baissez votre arme ! Sierra 1, tu as une solution ?
Ed : J'ai la solution.
Greg : (Au talkie) Bien reçu. Comment dit-on « posez votre arme » « posez votre au sol » ?
Traductrice : Ostavi pistolj !
Greg : Ostavi pistolj ! Ostavi pistolj ! Comment dit-on ne veut pas vous faire du mal ?
Goran s’agite encore plus.
Ed : Du calme monsieur le comique. Allez, arrête de bouger. Voilà. C'est mieux. Tu veux danser ? On va danser... tous les deux.
Greg : Hocemo vam pomoci. Hocemo vam pomoci. Ostavi pistolj . Posez votre arme. Traduisez " calmez-vous ".
Traductrice : Smiri se.
Greg : Smiri se. Smiri se. Sierras, changez de fréquence. .
Jules : Sierra deux compris.
Ed : Sierra un reçu.
Greg : Qu'est-ce qu'il dit ?
Traductrice : « Je vais la tuer ne m’obliger pas à la tuer. »
Greg : Restez calme ! Restez calme !
Goran s’énerve et braque son arme dans sa direction, forçant les policiers à s’abaisser pour être à l’abri.
Greg : Sierra 1. Sierra 1.
Ed : Sierra 1 je vous reçois.
Greg : Scorpion.
Ed : Compris. Allez mon vieux, c’est le moment. On va .. danser.
Il a le doigt sur la gâchette et s’apprête à appuyer.
Jules : Sergent, un individu cours vers vous. Rolie, sur ta gauche.
On voit Petar débouler sur la scène et courir en direction de son père.
Greg : Contre ordre Sierra un, on cesse le tir.
Ed : Contre ordre, bien reçu.
Petar : Tata ! Tata ! Tata !
Il passe sous le bandeau de sécurité et se dirige vers son père.
Rolie : Ne bougez pas ! Arrêtez-vous ! Stop !
Petar : Tata !
Rolie arrive à bloquer Petar non loin de Goran.
Rolie : Ça suffit.
Petar : Tata ! Tata !
Rolie : Calmez-vous ! Ça suffit. Dîtes-moi ce que ça veut dire "tata" ? C'est votre père ? (Petar hoche la tête). C’est bien ça ? (Petar refait signe que oui).
Ed : Alors qu’est-ce qu’on a ?
Jules : Un homme jeune, il a forcé le périmètre de sécurité.
Petar crie quelque chose à son père en croate.
Rolie : Écoutez-moi, votre père va bien, ok ? Mais il faudrait qu’on puisse lui parler. On veut juste lui parler.
Ed : Rolie, qu'y a-t-il ?
Rolie : C'est son fils. Son fils est là.
Ed : Scorpion toujours activé ?
Greg : Affirmatif, tu tires au moindre geste suspect. On joue la carte du fils pour l’instant. Voyons voir si ça marche.
Ed : Si ça empire, reçu. J'ai toujours la solution.
Rolie : Vous savez quoi ? On a besoin de votre aide, on en a besoin, ok ? Personne ne sera blessé, il ne sera pas blessé, mais on doit lui parler. Vous pouvez lui dire que personne ne le blessera ?
Petar dit quelque chose à son père en croate et celui-ci répond.
Greg : Qu'est-ce qu'il dit ? Traduisez-moi ce qu’il dit !
Petar et Goran s’échange quelques phrases. Celui-ci semble craquer et brandit de nouveau son arme sur les policiers.
Greg : Scorpion. Scorpion.
Ed s’apprête à tirer. Petar échappe à la vigilance de Rolie et court vers son père.
Rolie : Hé attendez ! Revenez !
Jules : Ed ! Attention le garçon !
Il est trop et Ed tire alors que Petar est devant son père. Son viseur bouge et il doit le remettre plusieurs fois avant de voir qu’il a bien touché Goran mais pas Petar. La femme qui était prise en otage par Goran est sous le choc. Petar est sur le corps de son père pendant que des agents se dirige vers lui.
Lou : Police, ne bougez pas ! Ne bougez pas ! Police, ne bougez pas !
Rolie relève Petar et l’emmène.
Petar : Qu'est-ce que vous avez fait ? Pourquoi vous avez fait ça ?
Ed est en bas du building. Stainton arrive avec des policiers.
Stainton : Bouclez tout. C'est maintenant une scène de crime. Et que personne ne parle à ce policier. S’il vous plait, votre arme et votre équipement. Vous allez faire l'objet d'une enquête. C’est la procédure. Quand vous voulez.
Ed se lève et est suivit par Stainton.
Stainton : Maintenant vous êtes au secret, gardez le silence d’accord ?
Ils arrivent au niveau de la scène de crime. Ed voit le corps de Goran, des policiers qui le fixent, l’otage et enfin le docteur Luria avec Petar. Jules sort du building et voit Ed. Celui-ci croise Sam. Greg donne des consignes aux policiers.
Greg : Il faut garder le périmètre de sécurité. Que personne ne touche à la scène.
Une voiture du SRU arrive. En sort le commandant Norm Hollaran.
Norm : Greg, vous n’avez pas chômé on dirait.
Greg : Lewis a rédigé le rapport. Il est dans le camion.
Norm : (Å un policier) Faîtes reculer les journalistes, ils sont beaucoup trop près.
Policier : Tout de suite.
Greg : On a suivi la procédure.
Norm : Oui.
Stainton : C'est aux enquêteurs de décider.
Norm : Merci, Stainton. Ed, c'était vous ?
Stainton : Vous savez que vous n’avez pas le droit de lui parler Commandant.
Norm : Je le sais, lieutenant. C’était du bon boulot.
Stainton : Parker on y va, on nous attend au poste.
Greg : Comment ça va Eddie ?
Stainton : Parker.
Greg : Vous pouvez pas vous bouchez les oreilles une minute. J’ai pas le droit de lui demander comment il va ? Comment tu vas ?
Ed : Bien, bien.
Greg : Hé, Ed, c'était du bon boulot.
Ils montent en voiture. Pendant ce temps Sam se dirige vers Jules qui range son matériel. Les autres agents se trouvent pas très loin.
Sam : J'ai tout vu. Je suis Sam. Sam Braddock.
Jules : Tant mieux pour vous.
Sam : On voit pas souvent de femme sniper. C'est plutôt sexy. C'est quoi ça, un Remmy 700 ? Classique. Ça doit pas être facile à manier. Je porte un Colt d'époque. Un Pearl grips, vous voulez voir ?
Il met la main dans une poche intérieure de sa veste et en sort une photo où on le voit avec un homme. Cependant Jules et les autres agents brandissent leurs armes.
Jules : Mettez vos mains en évidence !
Norm : Baissez vos armes. J’ai dit baissez vos armes.
Sam : Doucement ! C'est mon père. C’est son pistolet.
Norm : Braddock, vos instructions étaient d'aller à la base.
Sam : Désolé. J'ai entendu ça à la radio, je ne voulais pas le rater.
Norm : Bon travail, équipe 1. L'équipe 3 va vous remplacer .Le servi d’intervention a besoin des témoignages, alors allez voir le Dr Luria pour un débriefing. Braddock, venez avec moi.
Sam : Bravo, vous avez de jolis réflexes les gars.
Au SRU, Ed attend dans une petite salle. Sophie l’appelle mais il ne décroche pas.
TV : Dans la prise d'otage qui a secoué le centre-ville, la police confirme que l'otage est indemne, mais, bien sûr, secoué. L’homme aurait été abattu par un sniper.
Kowalski rentre dans la pièce avec un policier. Il donne des ordres à Ed qui s’exécutes.
Kowalski : Blair Kowalski, enquêtes spéciales. Comment allez-vous ? Ok, donnez-moi votre gilet. Blouson. Les bottes. Pantalon.
Un homme arrive dans la pièce.
Frank : Vous n'avez pas attendu.
Kowalski : On avait besoin de ses affaires.
Frank : On avait dit debriefing, pas strip-tease. Vous avez dit quelque chose ? Vous n’avez pas à lui parler. C'est votre droit, d'accord ? Frank McAndrew, je suis votre avocat. Je vais m'occuper de tout ça. Vous n'avez pas à vous inquiéter, ok ? J'ai vu ça à la TV, c'était du bon boulot. Kowalski cette affaire est simple pas besoin d’en faire un drame. Vous voulez discutez avec lui ?
Ed : Non.
Plus tard, les trois sont assis autour de la table.
Kowalski : Que voulez-vous dire par le sergent a dit Scorpion ?
Frank : Ça veut dire qu'il a reçu l'ordre de tirer.
Kowalski : Quand vous dites "reçu l'ordre"...
Le téléphone d’Ed sonne.
Kowalski : Vous allez répondre ?
Sophie : Ça va, c'est ma femme.
Frank : Vous pouvez répondre si vous le voulez. C'est votre droit de parler à votre femme.
Il décroche
Ed : Hé, Sophie. Non, je ne peux pas parler.
Sophie : Ok, je voulais juste savoir si c'était ton équipe ce matin ?
Ed : Oui.
Sophie : C'était toi ?
Ed : Oui.
Sophie : On va rentrer à la maison et t'attendre.
Ed : Non, non... Tu sais quoi ? Va juste au truc, ok ?
Sophie : D’accord chéri. Å bientôt.
Il raccroche.
Kowalski : On reprend, quand vous dites "reçu...
Frank : Vous avez vu, non ? Il a respecté les règles de cas de force majeure, comme le dit le manuel. Montrez-lui. Donnez-le lui. Quand tous les moyens raisonnables pour calmer la situation ont échoué et le suspect menace un des membres de l'unité, passant clairement "d'agressif" à "lésions physiques graves", alors on agit ! Ok ? C'est fini, M. Kowalski ?
Kowalski : Oui presque. Saviez-vous que le fils du suspect était sur les lieux ?
Ed : Mon observateur m'a signalé la présence d’un homme jeune.
Kowalski : Et croyez-vous que c'était voulu que le fils soit impliqué dans les négociations en tant que troisième personne intermédiaire ?
Ed : Oui.
Kowalski : Et êtes-vous sûr qu'il n'y avait pas d'autres options avant d'utiliser la force majeure ?
Ed : Quoi, l'option de le voir tirer sur mon équipier ?
Kowalski : Je vais prendre ça pour un oui. Donc vous connaissez la procédure : nous entamerons une enquête en parallèle avec le légiste, et notre directeur va délivrer le rapport qui dira si oui ou non il y avait des raisons de croire si vous ou l'autre officier concerné
deviez utiliser la force majeure.
Frank : Il connait la procédure.
Ed : En attendant, vous faites l'objet d'une enquête. On vous conseille de prendre un congé,
passer du temps avec votre famille.
Frank : Merci, Blair.
Kowalski : Bien. On se voit lors de l'enquête.
Il s’en va. Ed est sur le point de partir mais Blair le retient.
Frank : Attendez, Ed. Il y a quelqu'un d'autre à qui vous allez parler.
Clark reçoit un appel de sa mère pendant son cours de violon. Il s’éloigne pour décrocher.
Clark : Hé, maman.
Au SRU, Ed est avec Luria
Ed : Ecoutez...
Luria : Je sais, vous allez bien. Vous avez fait du bon boulot, mais vous devez parler à quelqu'un. C'est strictement confidentiel.
Ed : (hilare) Vous voulez un rendez-vous en tête à tête ? Dîtes-le.
Ils rigolent
Luria : Vous savez quoi ? Vous rêvez. J'avais oublié à qui je m'adressais
pendant une minute. C'est pas votre genre. Vous n’allez pas vous demander si vous avez bien agi. Vous n’aurez pas d'insomnies, ni de flash-back, ou de remords. Vous n’allez pas...
vous sentir seul ou coupable. Se sentir coupable de ne pas se sentir coupable. Ça n'arrive qu'aux autres, vous ça ira. Vous savez où me trouver. Non pas que vous en aurez besoin.
Ed est au stand de tir. Wordy vient le rejoindre.
Wordy : Ed, c'est l'heure.
Ed rejoint l’équipe au bar. A l’entrée, il tombe sur Jules.
Jules : La loi du silence a été levée ?
Ed : Ouais.
Jules : Alors, comment ça s'est passé ?
Ed : La procédure.
Jules : Vous allez bien ?
Ed : Ouais.
Jules : Oui ? Vous voulez un chewing-gum ? Ecoute, je vous ai vu là-haut. C'était un tir parfait.
Ed : Oui, en effet.
Jules : Le gars savait ce qui l'attendait. Vous avez sauvé des vies.
Ed : Que dire de plus ? Rendre le monde sûr pour que les gens puissent manger des tartes.
Jules : Manger des tartes C'est exact.
Barney : Espérons que le syndrome de Stockholm batte les supermarchés. (Il aperçoit Ed) Mr. Lane. J'espère que vous avez une bonne raison d'être en retard. Bon travail, fiston. Et j'ai fini. Bonne soirée.
Ed s’assoit à la table de l’équipe une. Norm arrive avec Sam
Norm : On va tout recommencer. Equipe 1, voici Sam Braddock. Sam va vous rejoindre. Sam a fait ses premiers pas dans la 51ème division. Il a fait l'armée et il nous rejoint tout droit de JTF 2. Voici Greg Parker, c'est le sergent. Et voici Rolie, Lewis, Wordy, Spike, Jules
et Ed Lane, notre chef d'équipe.
Sam : Joli tir.
Ed : Merci.
Jules : Mais l’équipe est au complet ?
Norm : En fait, non. Rolie, ta demande a été approuvée. Tu es promu Sergent.
L’équipe le félicite, Norm pose de l’argent sur la table
Norm : Pour moi.
Greg : Merci.
Norm Vous le méritez.
Spike : Merci, monsieur.
Norm part laissant l’équipe fêter la promotion de Rolie
Equipe : Santé !
Greg : Comment penses-tu qu'Eddie va vivre sans toi ?
Rolie : Il sera perdu, c'est vrai.
Spike : Oui.
Sam : Alors Jules, c'est pour Julia.
Jules : Non. Et pourquoi un super-héros de lu contre-terrorisme contre vous quitterait tout pour la police urbaine ? Vous pouvez m’expliquer ?
Spike : Alors Sam, combien de mecs d'Al-Quaida t'as descendu ?
Ed regarde son équipe autour de lui puis voit le flash news concernant la fusillade. Il se dirige vers les toilettes. Greg le rejoint.
Ed : Je vais bien.
Greg : Tu sais la méthode Coué c’est bien beau mais ça marche pas toujours.
Greg part laissant seul Ed. On peut voir Petar dire adieu au corps de son père, puis Jules faisant ses travaux, Sam regardant ses photos de guerre, Greg finissant la rédaction du rapport et enfin Ed rentrant chez lui et prenant son fils dans ses bras.