Penny : L'esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un Ciel de l'Enfer, un Enfer du Ciel. L'esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un Ciel de l'Enfer, un Enfer du Ciel. L'esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un Ciel de l'Enfer, un Enfer du Ciel.
Greg : Allez. Décroche.
Gérald : Je jure devant Dieu que je la tuerai et je vous descendrai.
Penny : L'esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un Ciel de l'Enfer, un Enfer du Ciel.
Gérald ouvre la porte du placard où se trouve Penny. Il tient une arme
Gérald : C'est le moment.
Penny plus jeune :
Penny : (chantant) When the blazing sun is gone when he nothing shines upon then you show your little light winkle,twinkle all the night.
Père (regardant dans un téléscope) : Hé, Pips. Regarde ça. Amas globulaire. Messier 3, je crois.
Penny regarde tandis que son père rentre dans une tente
Père : Qui a mangé les frites au ketchup ?
Penny : Sûrement les coyotes.
Père : Le jus de raisin ? Les coyotes boivent aussi du jus de raisin ?
Elle rit
Père : Pips, regarde si tu peux trouver Saturne. Je vais chercher du jus de raisin. Pour moi. Pas pour toi.
Penny : (chantant) When the traveler in the dark thanks you for your tiny spark he could not see which way to go...
On voit un homme à côté d'elle
Penny : C'était rapide, Papa. Papa ? Papa ?
On voit maintenant Penny comme au début. Elle se réveille et va vers la fenêtre. Elle reçoit une décharge éléctrique. Elle regarde la table. Elle s'asseoit et se met à écrire.
Penny : "Le chemin qui mène de l'enfer à la lumière est long et difficile."
Au SRU
Greg : Bonjour, Rayon de soleil.
Kira : Vous m'appeler Rayon de soleil tant que vous me promettez de...
Elle lui tend un papier
Greg : Oui, la lettre de recommandation. Le cours sur les opérations tactiques. Je la signe tout de suite.
Kira : Merci, Sergent.
Greg : Avec plaisir, Kira.
Il regarde son courrier. Sur la première lettre, il est marqué "Retour à l'expéditeur"
Kira : Tout va bien ?
Greg : Oui, tout va bien. Comme... comme toujours.
Retour sur Penny. Un téléphone sonne. Elle décroche
Gérald : Hé, bébé.
Penny : Où es tu ?
Gérald : Pas loin de la maison. Tu as bien dormi ?
Penny : Mal. Je continue à entendre du bruit.
Gérald : Mais tu sais que tu es en sécurité ?
Penny : Je sais.
Gérald : Tu sais quoi ?
Penny : Quoi ?
Gérald : J'ai une surprise pour toi.
Il raccroche. Il ouvre la porte de sa voiture.
Gérald : Ça va ?
Enfant : Je vais faire pipi dans ma culotte.
Gérald : OK. Viens. Allons y.
Il emmène l'enfant dans une station service.
TV : Elle est portée disparue depuis 12 heures. Elle a été enlevée hier soir dans un terrain de jeux à Sault Sainte Marie. Sa mère s'est retournée juste une seconde, et Lilly Deacon avait disparu. Lilly portait une robe jaune et des sandales roses. Elle a de longs cheveux blonds, et une marque sous le menton en forme de larme.
Femme : Bonjour.
Gérald : Bonjour, les toilettes ?
Femme : Oui, à l'arrière. Attendez. Il faut une clef. Tenez.
Gérald : Merci.
Au SRU, dans la salle de réunion
Jules : Salut, Sergent, Wordy m'a dit que tu voulais me voir ?
Greg : Salut, Jules, assieds-toi s'il te plaît.
Jules : C'est si grave que ça ?
Elle s'asseoit. Il lui donne un papier
Greg : Les évaluations psychologiques, tu sais que c'est obligatoire ?
Jules : Oui, je sais. J'ai juste...
Greg : Tu ne t'ai pas inscrit. Tout le monde a fait les siennes, et je veux m'assurer que tout va bien.
Jules : Tout va bien. Regardez. Je vais m'inscrire tout de suite.
Greg : C'est chaque année la même chose avec toi, Jules. Personne n'aime faire ça.
Jules : Ça me fout la trouille. Toutes ces questions. Qui préfèrez vous : votre mère ou votre père ? Vous voulez jardiner ou peindre ? Prendre l'avion ? Sauter dans un train ?
Greg : Ce sont juste des questions. Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses.
Jules : C'est ça le problème : j'aime que ce soit juste ou faux. Tu tires. Il y a une cible. Tu la descends. Tu mets dans le mille. Tu rentres à la maison.
Greg : C'est vrai. Tu peux être parfaite. Avoir peur de faire des erreurs, c'est normal. On est humain. On fait des erreurs.
A la station service
Femme : Bon, alors pompe n°2 ? Ça fait 47,28 $, s'il vous plaît. (A l'enfant) Mais qui voilà ? Comment tu t'appelles ?
Gérald : Jack. Il est un peu timide.
Femme : Jack, dis-moi. Quel est ton parfum préféré : cerise ou raisin ? C'est bon. C'est offert par la maison.
Jack : Cerise.
Femme : Voilà l'avion à la cerise qui arrive.
L'enfant lève la tête. Elle aperçoit une marque sous le menton comme celle de l'enfan disparu
Gérald : Et voilà. Je peux avoir ma monnaie ?
Femme : Oui. Désolée.
Elle la lui donne
Femme : Et voilà.
Gérald et l'enfant partent. La femme prend son téléphone
Femme : 911 ?
911 : Oui. La fille disparue ?
Femme : Lilly, Lilly quelque chose. Elle est dans ma station service. Elle est accompagné d'un homme. Il est armé.
911 : Madame, vous êtes certaine que c'est l'enfant ?
Femme : Oui, j'en suis absolument sûre. Elle porte des vêtements de garçon, et elle a une marque en dessous du menton.
911 : Madame, restez calme, pouvez-vous relever la plaque d'immatriculation...
Femme : La plaque d'immatriculation...
Elle court pour essayer de voir la plaque
Au SRU
Kira : Équipe 1, préparez-vous. L'enfant disparue Lilly Deacon a été vue à bord d'une voiture immatriculée : Roméo 1 Bravo Uniforme 4 Hôtel 8. Appartenant à Gérald Duglin, 60 Red Brick Lane, East Scarborouht.
Chez Gérald
Il rentre sa voiture dans le garage. Puis il rentre dans la maison.
Penny : Tu es rentré.
Gérald : Je t'avais dit que je n'étais pas loin.
Lilly : Il y a quelqu'un ?
Gérald : Je veux te présenter quelqu'un.
Il va vers Lilly et lui enlève sa casquette
Gérald : Surprise. Penny, voici Lilly.
Central : Équipe 1, les Services de l'enfance ont été informés et ils se tiennent prêts, des policiers sont en route pour sécuriser le périmètre.
Greg : Reçu. Préviens la police de parler seulement en codes à la radio. Les médias seront à l'écoute, et la fille en a déjà vu assez comme ça. Ce gars a dû rouler toute la nuit. Lilly Deacon a été enlevée, à quoi, 800 km au nord.
Chez Gérald :
Gérald : Tu as fait du très bon travail, Penny. C'est propre, hein ? Gérald : On pourrait manger par terre.
Penny : Pourquoi ?
Gérald : Pourquoi quoi ?
Penny : Pourquoi est-elle là ? J'ai fait quelque chose ?
Dans la voiture, Ed et Greg
Ed : Qu'est ce qui se passe ?
Greg : Rien. Mon fils m'a renvoyé une autre lettre, retour à l'expéditeur, étonnant.
Ed : Tu devrais aller le voir. Où... il est à Dallas, non ? Tu devrais aller là-bas. Peu importe s'il te ferme la porte au nez.
Greg : Je crois que j'en ai assez, tu vois ?
Chez Gérald
Gérald prend un bracelet électronique
Gérald : Suis moi. Viens ici. Ceci est très spécial. Tu es très importante pour moi. Et cela va me permettre de te garder en sécurité.
Il lui pose le bracelet à la jambe
Gérald : Voilà. Qu'est ce qu'on dit ? Qu'est ce que tu dis lorsque quelqu'un t'offre un cadeau ?
Lilly : Merci.
Gérald : De rien. Voilà comment ça marche. Quand tu t'approches trop d'une porte ou d'une fenêtre, tu sentiras une vibration. C'est un avertissement. Et qu'arrive t-il si tu n'y fais pas attention ? Qu'est ce qui se passe si tu sors de la maison ?
Penny : Tu franchis le périmètre et le bracelet t'éléctrocute et tu meurs.
Gérald : Mais tu sais quoi ? C'est mieux de mourir que d'être attrapée par la police. Car si tu te fais attraper par la police ils te feront tellement mal, que tu souhaiteras être morte.
Dans le camion
Lou : 11h32. Enlèvement d'un enfant avec une arme. Sujet Gérald Duglin présumé se trouver dans la maison du 60 Red Brock Lane avec l'enfant enlevé, Lilly Deacon.
Chez Gérald
Gérald : On doit rester ici jusqu'à ce qu'on puisse sortir sans danger. On n'a pas le choix. C'est ce que tes parents voulaient. C'est pour ça qu'ils m'ont demandé de t'amener ici.
Lilly : C'est faux.
Gérald : Si, c'est vrai.
Lilly : Ton père et moi avons eu une longue discussion avant de partir hier soir. Mon père n'était pas là hier soir. Il était à Buffalo chez ma grand-mère.
Gérald : On a parlé au téléphone. Viens ici.
Elle s'approche
Gérald : 1re règle de la maison. On ne répond pas. Tu dois avoir faim ? T'inquiète pas. Penny va nous faire à manger.
Dans le camion
Ed : Le gamin d'à côté a confirmé que la voiture de Gérald était là depuis 10 min. Il n'a pas remarqué d'enfant. D'après eux, il a ni famille, ni enfants, et est un voisin plutôt calme.
Greg : Tu m'étonnes.
Ed : Vous avez vu ses fenêtres ? Elles sont toutes dépolies et bloquées. Il travaille dans la construction et a sa propre affaire.
Lou : Voilà à quoi il ressemble.
Greg : Il a 2 : d'agressions sexuelles. Il a passé 6 mois en prison il y a une dizaine d'années. Il n'a pas d'arme enregistrée.
Ed : Sauf qu'il en a une.
Gérald : On doit respecter les règles ici. Les règles nous protègent. C'est vraiment très simple. Je vais te faire visiter le reste de la maison. Viens. On va monter au 1er.
Penny : Laisse-moi lui faire visiter.
Gérald : Tu prépares à manger.
Penny : Je peux le faire plus tard.
Gérald : Quoi ?
Penny : Elle est fatiguée. Elle vient juste d'arriver.
Gérald : Si je t'entends encore...
Penny : Laisse-moi m'occuper d'elle. Lilly, viens ici.
Lilly court jusqu'à une porte mais reçoit une décharge éléctrique. Elle se cache alors derrière Penny
Penny : Elle a peur, Gérald.
Gérald : Penny, rentre dans le placard. Dans le placard.
Penny : S'il te plaît, elle ne voulait pas faire ça.
Gérald : Assez. Ça suffit. J'en ai marre de toi.
Il l'enferme dans un placard
Penny : L'esprit est à soi-même sa propre demeure, il peut faire en soi un Ciel de l'Enfer, un Enfer du Ciel.
Gérald : (A Lilly) Je vais d'abord te montrer le reste de la maison. On va visiter. Tu veux aller voir en haut ? Viens.
Greg essaye d'appeler Gérald
Greg : Allez. Réponds.
Gérald : Allo ?
Greg : M. Duglin ? Je suis le sergent Gregory Parker de l'Unité de Réponse Stratégique. Vous êtes Gérald Duglin ? Une petite fille a été enlevée et on croit qu'elle est dans la maison. Si vous et les autres personnes pouviez sortir, on pourrait discuter de comment rendre Lilly saine et sauve à ses parents.
Gérald : Si vous vous préoccupez de sa sécurité, ne vous approchez pas de chez moi. Si vous faites un pas à l'intérieur, je jure de la tuer et de vous descendre.
Il raccroche puis il prend une arme. Il ouvre la porte du placard
Gérald : C'est le moment. Ils sont là. Tu sais quoi faire.
Penny : Oui je sais.
Greg essaye de rappeler Gérald
Greg : Allez. Réponds.
Gérald : Comme on s'est entrainé, comme je t'ai montré.
Lilly : Qu'est-ce qui se passe ?
Ils montent l'escalier
Penny : Ils arrivent.
Lilly : Qui ?
Penny : Ne t'inquiète pas, je vais te protéger.
Gérald : Vite, Penny. Prends ça.
Penny : Mais tu restes avec nous...
Gérald : Il nous faut plus de munitions. Il y en a en bas. J'en ai pour 2 minutes
Penny : Non, on n'a pas le temps.
Gérald : J'en ai pas pour longtemps. Je te jure.
Il la prend dans ses bras
Gérald : Je ne peux pas vivre sans toi.
Penny : Non. Laisse-moi venir avec toi.
Il part
Penny : S'il te plaît, ne me laisse pas !
Dans le camion Lou fait le rapport
Lou : 11h43. 1er contact téléphonique rompu par le sujet. Des menaces on été prononcées contre les otages et la police.
Greg : Bon. Il ne répond plus. Ed ?
Ed : Toujours en position
Greg : Je n'arrive plus à le joindre. Si tu rentres...
Ed : c'est dangereux pour la fille, mais si on ne le fait pas...
Greg : c'est dangereux pour elle.
Ed : Bien reçu. Spike, garde un oeil sur l'entrée.
Spike : Reçu.
Ed, Jules, Sam et Wordy rentre dans le garage
Ed : On est dans le garage.
Penny : Aide-moi à renverser la table.
Lilly : Ferme la porte.
Penny : On ne peut pas. Il va revenir.
Lilly : Combien de temps on doit rester ici ?
Penny : Aussi longtemps qu'il le faudra.
Sam : On va rentrer dans la maison.
Wordy vérifie qu'il n'y a pas de piège
Wordy : L'entrée est dégagée.
Ed : Cuisine, R.A.S. Patron, la table est mise pour trois.
Jules : Le salon R.A.S
Ed : Il nous a vu venir.
Wordy : Sergent. J'ai trouvé une boîte pour un collier électrique pour chien.
Greg : Il doit avoir installé un système autour de la maison. Débranchez-le.
Jules : Rez-de chaussée R.A.S.
Jules et Sam vont à l'étage. Wordy et Ed s'apprête à les suivre quand ils entendent du bruit provenant de la cave
Ed : On a quelque chose en bas.
A l'étage
Penny charge le fusil. Sam infiltre une caméra dans la chambre
Jules : On a la vidéo.
Greg : Lilly Deacon est là avec une autre fille d'environ 16 ans... On dirait la chambre principale. Pas de traces de Duglin. Envoyons-ça à Kira pour voir si elle peut identifier cette fille. Complice possible. Sam, tu peux avoir un autre angle de la pièce ? Pour voir si Duglin y est ?
Sam : Reçu. Il n'est pas là, patron.
Ed : Patron, Lilly est en haut, exact ?
Greg : Affirmatif. Où êtes vous ?
Ed : Devant la porte de la cave.
Ils rentrent en force
Ed : Police, Unité de Réponse Stratégique !
Wordy : A terre !
Ed : Baissez votre arme ! Mains en l'air ! Baissez votre arme !
Wordy : Montrez-moi vos mains !
Devant la chambre
Jules regarde des papiers qui sont par terre
Jules : On dirait que quelqu'un recopiait un livre.
Elle regarde le livre
Jules : Le Paradis Perdu.
Sam : De Milton. Adam et Eve chassé du paradis. Un bon livre. Apocalyptique, mon père lisait beaucoup.
Dans la chambre
Lilly : Depuis combien de temps tu vis ici ?
Penny : Longtemps.
Lilly : Tu ne veux pas rentrer chez toi ?
Penny : Baisse-toi.
Elle tire sur la caméra
Greg : Les gars, elle est armée.
Sam : Ça c'est sûr, la caméra est foutue.
Greg : Ne faites rien pour l'instant. Approchons-nous de cette maison. On y va. On a besoin de 2 unités en renfort. Ed, au rapport. Où êtes-vous ?
Ed : Patron, je ne sais pas comment il a fait mais il a disparu. On l'a perdu.
Greg : Faites attention. Duglin n'est pas à l'étage. On arrive.
Ed : Tu as entendu ça ? On aurait dit... un bruit métallique ou...
Wordy : Ed, regarde les traces sur le sol.
Ils déplacent un meuble
Wordy : Sergent, on a trouvé un tunnel.
Ed : On entre.
Greg : Allez-y, mais tenez-moi au courant.
Kira : Sergent, j'ai une correspondance pour la fille. Je vous l'envoie tout de suite.
Greg : Un casier, des antécédents ?
Kira : Non, elle est recensée comme personne disparue. Ça correspond avec la photo vieillie de Penny Westler.
Greg : Qui ?
Kira : Une enfant enlevée dans son jardin il y a 8 ans par un étranger. Pas d'arrestations.
Greg : Oh mon dieu. Elle doit avoir 17 ans aujourd'hui.
Greg et Lou arrivent devant la maison
Greg : Le sujet est à pied. Les officiers Lane et Wordsworth sont à sa poursuite. On a encerclé le voisinage. On doit résoudre ça maintenant. On est devant la maison. Changement de plan : on va essayer de parler à cette fille. Jules, je veux que tu le fasses.
Jules : (elle est un peu paniqué) Sergent, si c'est vrai, cette fille est retenue là depuis 8 ans. On a affaire à un sérieux syndrome de Stockholm. Elle ne sait probablement même plus qui elle est. Il l'a sûrement conditionnée à craindre la police, c'est pour ça qu'elle tire.
Greg : Tu vas y arriver. Cette fille a passé 8 ans enfermée par un homme. Là, elle a besoin d'entendre une voix féminine.
Jules : On part vraiment de rien. Je... je ne sais pas si je vais savoir faire ça.
Greg : Très bien, j'arrive.
Jules : OK, attendez. Pouvez-vous m'aider avec le Stockholm ?
Greg : D'abord, n'oublie pas que... ses sentiments pour son ravisseur sont ambigus. Suis simplement les mêmes règles que d'habitude : établir un lien, respect...
Jules : Protection.
Greg : Fais ça simplement. Jusqu'à maintenant, Penny avait un système de croyance qui l'a aidée à survivre, ton rôle n'est pas de détruire ça. Tu dois juste sortir ces deux filles de là, et je vais rester là et te seconderai tout du long, d'accord ?
Jules : D'accord.
Greg (au reste de l'équipe) : Spike, tu vas avec Sam, vous couvrez Jules. Lou, on a besoin de localiser les parents de Penny. Fais les vite venir ici, mais il faut que je leur parle d'abord.
Lou : Reçu.
Greg : Ed, quelle est votre position ?
Ed : On avance dans le tunnel en direction de l'ouest.
Greg : OK, continuez.
Ed : Kira, tu veux bien nous localiser sur la carte et nous dire où on est ?
Kira : Il est juste devant. Allez.
Julkes : Salut les filles, je m'apelle Jules.
Greg : Calme-toi, Jules. Evite l'adrénaline.
Jules : Vos noms sont Penny et Lilly, c'est ça ? Je suis officier de police et je suis là pour vous aider toutes les deux. J'aimerais beaucoup ouvrir cette porte afin de pouvoir parler plus facilement. C'est d'accord ? Je vais ouvrir la porte, mais je vous promets de ne pas avancer.
Sam et Spike ouvre la porte
Jules : Penny, c'est bien ça ? La petite fille que tu as avec toi, son nom est Lilly Deacon, et j'aimerais qu'on puisse la ramener saine et sauve à ses parents. Peut-on faire ça ? Tu peux nous aider à faire ça ?
Penny : Laissez-nous tranquilles !
Elle tire
Greg : Comment va l'équipe ?
Spike : Pas de blessures.
Sam : Pas de blessures.
Jules : Pas de blessures. Sergent ?
Greg : Calme-toi, Jules, calme-toi. Quoi que fût son monde il y a 1 heure, c'est beaucoup plus confus maintenant continue juste à faire ce que t'as commencé. Reste à couvert.
Lilly (à Penny) : Comment connaissent-ils mon nom ?
Penny : Tout ce qu'ils disent est un mensonge.
Jules : Je sais que là tu es très effrayée. Tu as une arme. Et les armes font toujours peur. Mais je... crois vraiment que tu ne veux blesser personne. J'en suis sûre, Penny. Qu'en penses-tu ? Qu'en penses-tu ? Tu peux laisser tomber ton arme ? Pour qu'on puisse parler sans avoir peur ? Si Lilly et toi ne dites rien, comment je vais savoir que vous allez bien ?
Penny : Laissez-nous tranquilles ! Gérald ? Que lui avez-vous fait ?
Dans le camion
Lou : Sergent, j'ai les parents de Penny au téléphone. Une voiture de patrouille les a pris au passage.
Greg (à Jules) : Jules, tu t'en sors très bien. C'est une bonne nouvelle. Elle a fait sa première demande. Elle veut des nouvelles de Gérald. Rappelle-toi, prends ton temps, ralentis les choses, et essaye de la calmer.
Jules : Je sais que tu veux que Lilly et Gérald soient en sécurité. Alors tu sais ce que je vais faire ? Je vais voir ce qu'il se passe. Je vais voir où il est et comment il va. Parce que je pense que mes collègues devraient le savoir. Tu veux que je leur demande ?
Penny fait signe que oui. Jules, Sam et Spike s'écarte
Jules : Des nouvelles de Duglin ?
Spike : Il est entré dans un tunnel à la cave. Il sait ce qu'il fait.
Dans le tunnel
Ed : Kira, on est dans un tunnel avec des voies ferrées. Où sommes-nous ?
Kira : Brickworks, c'était une usine de briques. Red Brick Lane, Kiln Avenue...
Ed : Qu'y a-t-il devant nous ?
Kira : Dans quelle direction avancez-vous ?
Wordy : Toujours à l'ouest.
Kira : À l'ouest, le tunnel fini dans un entrepôt. Il va falloir monter un étage.
Ed : Où est-il ? Où est-il ?
Duglin court vers le bout du tunnel. Il tire et il s'échappe en montant sur une échelle.
Devant la maison, les parents de Penny sont arrivés. Greg va leur parler
Greg : M. et Mme Westler, je suis Greg Parker. On a parlé au téléphone.
Mme Westler : Où est-elle ?
Greg : Elle est dans la maison, mais on doit être vraiment très patient.
Mme Westler : On n'a plus vu notre fille depuis huit ans. Vous ne pouvez pas vous imaginer...
Greg : Je comprends, mais c'est Penny qui va décider du moment où elle sortira. Si on la bouscule, elle pourrait se bloquer, paniquer. La seule façon de la faire sortir, c'est en l'aidant à faire ce choix.
Dans la chambre
Lilly : Elle a l'air gentille. Pourquoi on ne peut pas partir ?
Penny : Parce que... ils vont nous capturer, et ce qui se passera après cela...
Lilly : Quoi ? Quoi ?
Penny : C'est compliqué. Tu connais Anne Frank?
Lilly fait signe que non
Penny : C'est une petite fille qui a vécu avec sa famille dans un grenier durant des années en attendant de pouvoir sortir, car des gens méchants étaient au pouvoir, la police était chargée d'envoyer les gens dans des prisons atroces. C'était comme l'enfer, mais sur terre.
Lilly : Comme le diable, le feu et les gens qui brûlent ?
Penny : Exactement. C'est comme maintenant. Alors on doit être courageuses et attendre que Gérald revienne pour nous.
Jules : Penny, j'ai découvert où est Gérald. Tu veux savoir ? Ça peut paraître drôle mais... on ne sait pas où il est.
Penny : Non. Non, vous l'avez capturé. Vous avez encerclé la maison, on l'a vu sur les écrans de contrôle.
Jules : Je sais que ça parait impossible, mais il est parti.
Penny : Non, il ne serait jamais parti.
Jules : Penny, je te promets. Il y a un tunnel à la cave.
Penny : Vous vous moquez de moi ?
Jules : Non, pas du tout. Penny, je ne me moquerai jamais de toi. Je sais que tu attends que Gérald revienne. Je vois que tu tiens beaucoup à lui.
Penny : Je l'aime tellement que tous les maux me sont chers, je ne peux pas vivre sans lui.
Sam : C'est dans le bouquin.
Penny (en pleurant): Il est parti. Il est parti.
Jules : Ça va aller. Ça va aller.
Lilly : Je veux rentrer chez moi. Je veux voir mes parents.
Penny : Non, ils t'ont envoyé ici pour que tu sois en sécurité.
Lilly : Non, c'est pas vrai. Il a inventé ça. Je rentre chez moi.
Elle se lève, Penny essaye de la retenir
Penny : Non, Lilly, qu'est-ce que tu fais ?
Lilly : Je veux rentrer chez moi... maintenant.
Jules : Sergent, Lilly veut nous rejoindre.
Penny : Non, tu ne peux pas sortir d'ici. Ils vont t'envoyer en prison.
Jules : Lilly, on ne va pas te faire de mal, je te le promets. On ne va pas te faire de mal.
Penny : Lilly, tu ne peux pas sortir d'ici.
Jules : Lilly, tes parents sont dans un avion. Ils viennent de Sault Sainte Marie. Ils sont très impatients de te voir.
Lilly : Je rentre chez moi.
Penny : Je ne les laisserai pas te prendre.
Elle pointe son arme sur elle
Greg : Qu'est ce qui se passe ?
Sam : Penny tient Lilly en joue. Elle croit que Lilly va dans un piège.
Greg : Jules, je ne vois pas ce qui se passe. C'est à toi de décider, mais si Penny menace Lilly...
Jules : Elle ne va pas lui faire de mal.
Greg : Jules, attends. La petite fille est notre priorité.
Sam : Je l'ai.
Jules : Elle ne va pas lui faire de mal.
Penny : Lilly, reste ici.
Jules : On ne va emmener Lilly que si elle choisit de venir.
Penny : Il n'y a pas de choix. C'est ce que dit le livre.
Jules : Je n'ai pas lu ce livre. Mais voilà ce que je sais du choix. Gérald a fait un choix aujourd'hui. Il a choisi de vous abandonner. Lilly fait un choix. Elle veut voir ses parents. Et tu as fait un incroyable choix. Le plus incroyable des choix. Tu viens de rencontrer cette fille et tu la protèges, peu de gens feraient ça. S'il te plaît, Penny, laisse-la choisir. S'il te plaît. (A l'équipe) Elle ne va pas lui faire de mal.
Penny : Ne sors pas ! Il y a le système électrique...
Lilly part
Jules : Il ne va rien lui arriver. On l'a coupé. Pourquoi tu ne vérifies pas par toi même. Regarde par la fenêtre.
Penny va regarder par la fenêtre. Sam se déplace de manière à ce que Penny ne peut tirer sur Jules
Jules : Sam, recule.
Sam : Je l'ai en ligne de mire.
Spike fait sortir de la maison Lilly
Spike : Tout va bien. On va prendre les escaliers. Voilà. Très bien. Viens par là. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer.
Dans l'entrepôt
Wordy : C'est un revolver. 6 dans le barillet, j'en ai compté 3.
Gérald tire
Ed : 4.
Nouveau coup de feu
Wordy : 5.
Ed : Où est la sixième ?
Gérald : Oh, mon dieu !
Ed : Tu l'as ?
Wordy : Je l'ai.
Ed : Gérald, c'est terminé. Posez votre arme et descendez. Mains en l'air. Là où on peut les voir.
Gérald : Arrêtez !
Ed : Bon, c'est à vous de voir. Posez votre arme et descendez ou on vient. Vous avez 5 secondes.
Gérald : Vous ne comprenez pas. Personne ne comprend.
Ed : Expliquez-moi ça.
Gérald : Ce n'est pas ce que je voulais.
Ed : Que vouliez-vous ?
Gérald : Etre heureux. Comme tout le monde.
Ed : Vous n'êtes pas comme tout le monde. Posez votre arme.
Gérald : Je ne peux pas. La vie sans elle n'est pas la vie.
Il pose son arme sur sa tête et tire
Ed : Et voilà la sixième.
Dans la chambre
Jules : Ça va. Merci d'avoir laisser Lilly choisir.
Penny : Il m'a dit que j'allais mourrir si je quittais la maison. Non ! Vous le détenez.
Jules : Pas du tout.
Penny : Vous le détenez et il ne revient pas.
Jules : Non, pas du tout.
Penny : Je ne peux pas vivre sans lui !
Jules : Penny, s'il te plaît.
Penny : Dans 2 minutes. C'est ce qu'il a dit. Dans 2 minutes. Il a promis. Il a dit qu'il reviendrait. Il a menti, c'est ça ? Il ne va pas revenir ?
Penny pointe son arme sur Jules
Sam : Sergent, elle pointe son arme sur Jules.
Greg : Jules, tu dois gérer ça.
Sam : Je l'ai en ligne de mire.
Greg : Reçu, Sam. À toi de décider.
Jules : (A Sam) Non. S'il te plaît. (A Greg) Sergent, laissez-moi gérer ça. (A Penny) Tout va bien se passer. Je veux t'aider à rentrer chez toi. Je veux t'aider à te souvenir de la fille que tu étais.
Greg : Bien pensé, Jules. Je vais demander à sa mère de lui rappeler des souvenirs. (A Mmme Westler) Sarah, parlez-nous de votre fille. Chaque fois qu'elle fût heureuse, triste, aimée ou effrayée.
Mme Westler : Je me rappelle de la tempête de neige. On marchait pour rentrer chez nous.
Jules : Il y avait une tempête de neige. Tes parents et toi étaient pris dedans.
Mme Westler : Et on ne la voyait plus. On n'arrivait pas à la retrouver. Et mon coeur cognait si fort.
Jules : Ils n'ont pas pu te voir pendant une minute à cause de toute la neige.
Mr Westler : Et ensuite on l'a retrouvée. On a ramassée Pips et ramenée à la maison.
Jules : Et tu as pu te coucher tard. Tu t'en rappelles ? Et tu as eu 3 desserts.
Mme Westler : La moustiquaire. Elle en avait une autour de son lit comme un baldaquin.
Jules : On aurait dit une tente. Il y avait toutes ces peluches dessous.
Mme Westler : Elle a eu un télescope pour ses 9 ans, il est toujours là, dans sa chambre.
Jules : J'en voulais un quand j'étais petite. Saturne. Je ne sais même pas où c'est, mais je parie que toi oui. C'est ce que tes parents disent. Ils sont juste dehors, Penny.Ils sont dehors. Ils t'attendent. Allez Pips. Allez. Allez Pips.
Penny : Pip... Pip-squeak ? C'est ce que ça veut dire ?
Jules : Oui, c'est ça. Je sais que tu as peur, Penny. Je comprends. Mais dehors, il y a tout un monde qui est encore plus joli que celui de ta chambre. C'est à toi de décider.
Penny baisse son arme
Jules : Oui. Tu ne risques rien. Ils sont dehors. Ils sont juste dehors.
Elle sort de la maison
Greg (aux parents) : À son rythme. Laissez-la venir à vous.
Elle se dirige vers ses parents
Greg et Jules marchent vers la voiure
Greg : Julianna Callaghan, je suis fier de toi.
Jules : Et je n'étais même pas parfaite.
Greg : Non, c'est vrai. Tu étais humaine et c'est ce dont ces filles avaient besoin. Elles en avaient besoin pour sortir saines et sauves.
Jules : Faire des erreurs et être humaine. Ma plus grande peur.
Greg : Reçu. Regarde ce qui s'est passé. Les planètes sont alignées. C'était une bonne journée.
Jules : Vous venez boire un verre ? C'est moi qui offre.
Greg : En fait, j'ai quelque chose à faire. Mais on se voit lundi ?
Jules et Greg se font un calin
Au SRU, Kira apporte des papiers à Greg
Kira : Votre billet et carte bleue. Dépêchez-vous. C'est le dernier vol. Dallas. C'est un long voyage pour 2 jours.
Greg : Pas aussi long que le temps que ça m'a pris pour le faire.
Penny est dans sa chambre, elle regarde le téléscope
Penny : Là, c'est le zoom, c'est ça ?
Père : Oui, c'est ça.
Penny : Papa. Les étoiles, elles sont toujours là.